Review 2765 : Golem of Gore – Ultimo Mondo Cane

Plongée dans l’horreur pour Golem of Gore.

Après de nombreuses sorties, Riki (chant, Grumo), Marco (guitare/chant, Grumo, Logic Of Denial), Bonne (basse/chant) et Dave (batterie) signent chez Everlasting Spew Records et dévoilent leur deuxième album : Ultimo Mondo Cane.

Décrit comme leur oeuvre la plus morbide et déchaînée à ce jour, le quatuor rend hommage à des légendes du GoreGrind comme Last Days Of Humanity ou Regurgitate et nous offre sur ces dix-huit (dont une intro, un interlude et une outro) morceaux un nombre indécent de vociférations caverneuses et de blast. Le groupe n’a aucune pitié et ne prévoit de faire aucun compromis lorsqu’il frappe, ne nous autorisant à respirer que lors des samples empruntés au cinéma gore qui entrecoupent les vagues de brutalité où grognements et pig squeal se mêlent à la mélasse sonore effrénée. On notera de rares ralentissements oppressants qui rythment certains titres, comme L’isola maledetta – Immersed In A Formaldehyde Coffin, mais le tempo reste généralement assez élevé et colle à l’approche survoltée des musiciens et à leurs racines agressives qui ne devient dissonant que sur l’interlude, La Montagna della Dea Cannibale. La deuxième partie de l’album reste elle aussi dans cette même approche furieuse permanente pour le compte de la graisse auditive et de l’horreur avec une majorité de moments effrénés, mais également quelques instants de lourdeur et de lenteur qui finiront par s’essouffler avec le sample final de l’outro, Senza Uscita – Worse Than Reality, mettant fin à une demie-heure de carnage.

Golem of Gore n’a pas inventé le GoreGrind, mais il le magnifie avec Ultimo Mondo Cane, projet aussi poisseux et angoissant que violent. N’espérez pas ressortir indemne de leurs concerts…

90/100

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