Review 2793 : King Witch – III

Dix ans pour King Witch !

Créé en 2015 en Ecosse, le groupe mené par Laura Donnelly (chant, ex-Firebrand Super Rock), Jamie Gilchrist (guitare, ex-Firebrand Super Rock) et Rory Lee (basse, Solar Sons) continue son aventure avec leur label de toujours, Listenable Records, pour la sortie de leur troisième album, sobrement appelé III.

La batterie est jouée par Andrew Scott.

Suffer in Life débute avec des sonorités assez inquiétantes, suivies d’un mélange orienté Heavy/Doom d’abord lent et majestueux qui devient plus accrocheur lorsque Laura ajoute ses parties vocales énergiques. Les parties leads apportent une touche légèrement plus criarde avant que Deal With The Devil ne développe une approche plus douce et entêtante qui perdure même lorsque la saturation reprend le dessus, et que l’on retrouve également dans le chant. Les harmoniques se teintent parfois d’éléments apaisants, mais les influences Stoner nous portent jusqu’à Swarming Flies qui se montre rapidement plus lourde, mais qui développera également des tonalités assez dissonantes et des envolées mystérieuses qui deviennent perçantes sur la fin. Retour dans les tonalités ténébreuses pour Sea of Lies et ses riffs fumants qui emplissent l’air pendant que la vocaliste livre une performance puissante, s’offrant tout de même quelques instants de calme en accord avec la rythmique avant que la machine ne redémarre jusqu’à l’introduction apaisante de Behind the Veil. Le titre fera office de Power Ballad, allant même jusqu’à piocher dans le Blues et ses notes apaisantes, mais revenant à l’intensité sur les refrains avant de laisser Diggin In The Dirt nous faire renouer avec les touches Heavy chaudes et solides. Le morceau sera parfait pour déclencher des séances de headbang au sein des horde de fans, puis Little Witch signe une nouvelle pause douceur enivrante, suivie par Last Great Wilderness qui vient poser le point final de l’album avec un son gras et oppressant qui se transforme parfois en éclats de noirceur lents et planants pour huit minutes qui signent le point culminant de leur art.

Bien que le groupe se soit fait relativement discret en studio ces dernières années, King Witch revient fêter sa première décennie en grande pompe avec III, un album inspiré et très varié qui ne peut que mettre en lumière le talent d’écriture des musiciens.

80/100

English version?

One thought on “Review 2793 : King Witch – III

Laisser un commentaire