Live Report : Filth + Solar Eruption + Azelma – Backstage By The Mill

A peine rentrés du Hellfest que les copains de BGP MUSIC Production organisent la deuxième édition du BGP Core in Paris !

Pour l’occasion, ils accueillent au Backstage By The Mill pour leur toute première date française les américains de Filth, soutenus ce soir par Solar Eruption et Azelma, deux noms qui sont loin d’être inconnus du paysage de notre pays…

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On attaque donc avec Azelma, formation niçoise dont le premier EP m’avait beaucoup plu, et qui monte sur scène avec une motivation évidente mais… pas de bassiste. Qu’importe, les trois gaillards sont en pleine forme, et ils sont déterminés à nous le montrer en enchaînant leurs titres, mais également les problèmes techniques : un souci sur la batterie, le chant qui part du mix, une pause forcée… Les pauvres niçois subissent pendant leur set, tout comme nous qui subissons leurs lumières chaotiques, et malgré tout les riffs sont accrocheurs, le peu de public présent va se mettre progressivement à rentrer dans le show, et même à offrir au groupe un petit wall of death sur le final, auquel Tristan (chant) participera activement ! Les musiciens ont su redresser la barre, et leurs applaudissements sont largement mérités !

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La soirée continue avec dans le Deathcore brut de Solar Eruption, groupe lillois qui continue de sillonner les affiches deux ans et demi après la sortie de son premier album, et qui ne va pas mettre longtemps à mettre le feu à la scène ! Si les musiciens se contentent d’headbanguer sur place pour distiller leurs riffs complexes sous des lumières virulentes, le vocaliste est un peu plus mobile, n’hésitant pas à se courber pendant ses hurlements, ou intimant à la foule de remuer, à l’image de ce “Foutez moi le putain de bordel Paris” qui réveillera définitivement la salle. Les titres s’enchaînent pendant que le vocaliste surplombe une assistance visiblement bien réveillée et qui montre de plus en plus son envie d’en découdre et qui se prend infrabasse sur infrabasse lors des breaks, pendant que le groupe se décarcasse, sur ses rythmiques, et s’offre même quelques jets de fumée pour compléter le tableau. Vous l’aurez compris, c’est un succès, qui sera acclamé !

Setlist: Intro – Darkness Comes Home – Dust – Bloody Mary // Suffocation – Dead To Me – Chiaroscuro – Red Room – U.F.O – Price to Pay – Hocus Pocus – Smoke in My Head

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Il est déjà temps de passer au clou du spectacle avec l’arrivée de Filth sans fioritures : les musiciens sont là, les lumières s’éteignent, et le son nous écrase au sol. Les hurlements de Dustin Jamal Mitchell (chant) sont monstrueux, collant à la perfection aux riffs de leur Deathcore Downtempo dévastateur, et il ne faudra pas longtemps aux plus excités pour mosher joyeusement pendant que les musiciens se brisent la colonne vertébrale en headbanguant. Motivant son assemblée par des “Paris how the fuck are you doing tonight”, le vocaliste s’assure un retour extrêmement positif entre les titres, nous autorisant quelques secondes de répit avant de frapper à nouveau. Défendant son dernier album Southern Hostility, le groupe nous assène riff après riff, tenant littéralement le public dans le creux de sa main pour ordonner des mouvements de foule toujours plus violents à l’image de sa musique. On notera également que le chanteur est totalement possédé, secouant la tête et révulsant ses yeux, rappant entre les titres, ou demandant “can I get a oh yeah” assez comique. Le groupe n’a pas fait de quartier ce soir, et les présents l’ont bien compris, vu la salve d’applaudissements qu’ils reçoivent !

Il fait chaud au Backstage By The Mill ce soir, et je retrouve vite l’air frais en réalisant ce qui vient de se passer ! Si Filth a mis tout le monde d’accord avec des moshparts incessantes et dévastatrices, Solar Eruption a également convaincu le public parisien, tout comme Azelma une fois ses soucis techniques résolus ! Une expérience mémorable que l’on doit aux copains de BGP MUSIC Production que je remercie pour l’invitation ! Et vous connaissez (malheureusement) la chanson : les absents ont toujours tort…

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