Review 2844 : Lord of the Lost – OPVS NOIR Vol. 1

Lord Of The Lost se lance dans une nouvelle aventure.

En 2025, Chris “The Lord” Harms (chant/guitare/violon), Class Grenayde (basse), Gared Dirge (claviers/guitare/percussions), Pi Stoffers (guitare) et Niklas Kahl (batterie), désormais accompagné par Benjamin « Benji » Mundigler (guitare/claviers) entament une nouvelle étape de leur discographie avec leur dixième album, OPVS NOIR Vol. 1, qui sort chez Napalm Records.

On débute à toute allure avec Bazaar Bizarre, première composition assez majestueuse mais également mystérieuse, sentiment renforcé par les couplets où Chris est seul sur une instrumentale minimaliste. Les passages plus imposants reviennent rythmer le titre et lui donner des touches plus agressives, mais le morceau va finalement céder sa place à My Sanctuary, titre un peu plus court et entraînant qui emprunte clairement aux touches dansantes du Post-Punk. Les riffs simples embellissent facilement le morceau, mais c’est avec une toute autre approche que le groupe collabore avec Within Temptation pour nous offrir la douce Light Can Only Shine In The Darkness, créant un duo saisissant avec Sharon den Adel qui représente parfaitement ce à quoi on s’attend sous le terme “Metal Gothique”, surtout lorsque le vocaliste retrouve son chant saturé. I Will Die In It reste sensiblement dans cette logique accrocheuse embellie par des claviers tantôt sombres tantôt grandioses, laissant le groupe proposer ce break massif avant de passer à Moonstruck pour lequel Chris se montre plus directif, tel un maître de cérémonie, surtout lorsqu’il hurle ou est soutenu par le collectif Stimmgewalt. On continue avec Damage, titre aux racines Industrial agressives sur lequel les musiciens accueillent Whiplasher Bernadotte (Deathstars) au chant, créant un nouveau duo naturel et extrêmement efficace avant que le son ne s’apaise notablement pour Ghosts où ils retrouvent la violoncelliste Tina Guo qui donnera un véritable avantage aux passages les plus intenses. Lords Of Fyre, le titre suivant, prend des allures épiques vu que le groupe collabore avec leurs compatriotes Feuerschwanz dont les teintes Power Metal et les vociférations renforcent sensiblement le son de Lord of the Lost, qui va à nouveau s’apaiser pour The Things We Do For Love, qui démarre comme une balade. Le son s’embrase par moments, mais la composition reste globalement assez calme, parfois même un peu mélancolique sauf sur le break dévastateur qui en surprendra plus d’un avant le final, suivi par The Sadness In Everything où ils retrouvent Anna Maria Rose (Tales of Time) qui apporte une touche de douceur à l’intensité déjà présente. L’album atteint déjà sa fin avec Dreams Are Never Alone, la dernière création assez lancinante qui permet au groupe de nous envoûter une dernière fois tout en déployant les éléments les plus majestueux dont ils disposent tout en restant extrêmement mélodieux.

Si la réputation de Lord of the Lost est déjà faite, OPVS NOIR Vol. 1 est un début très prometteur pour cette nouvelle étape dans leur discographie. Tout sur ce disque est maîtrisé dans les moindres détails, et les collaborations leur permettent d’étoffer leur éventail de sons avec une cohérence époustouflante.

90/100

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