Review 2900 : Wolfheart – Draconian Darkness II

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Wolfheart reste au front.

Suite à la sortie de leur excellent dernier album, Draconian Darkness, Tuomas Saukkonen (guitare/chant, Before the Dawn, Dawn of Solace…), Lauri Silvonen (basse/chant, Bloodred Hourglass, Casket), Joonas Kauppinen (batterie, Disease of the Nation, ex-Before the Dawn, ex-Misery Inc.) et Vagelis Karzis (guitare/chant, Full House Brew Crew, anciennement live pour Rotting Christ) – aidés par Saku Moilanen (claviers, Before the Dawn, Red Moon Architect, Slaughterror, ex-Aeonian Sorrow) du Deep Noise Studios – dévoilent sa suite, Draconian Darkness II.

L’album débute avec Carnivore, premier titre dévoilé qui impose immédiatement une mélancolie pesante avant de la coupler à une violence pesante et glaciale, qui fera intervenir des parties vocales étranges avant l’arrivée des rugissements de Tuomas. Le morceau change de ton avec les quelques choeurs et le break planant, mais la lourdeur refait surface avant de libérer les refrains surpuissants et fédérateurs, puis Forefathers lui emboîte le pas avec une dimension assez similaire, restant dans ces tons majestueux auxquels le groupe ajoute sa touche imposante. Le morceau prend une tournure plus effrayante lorsque les cris de Vagelis rejoignent ceux du frontman, créant un assaut encore plus furieux avant de laisser place à une version live de Burning Sky, titre qui a rejoint les setlists à la sortie du dernier album et que j’ai déjà eu la chance d’entendre. Il reste tout aussi efficace qu’à la première écoute, nous autorisant un instant de calme avec son introduction avant de laisser les musiciens nous écraser et haranguer jusqu’au dernier instant avant de s’autoriser un exercice assez différent sur The Gale. Ce n’est pas la première fois que Wolfheart s’attaque à des versions acoustiques, mais le morceau est visiblement le parfait candidat, dévoilant ses mélodies de manière beaucoup plus douce qu’à l’accoutumée, bénéficiant également d’un magnifique chant clair pour embellir le tout avant de nous offrir la version orchestrale de leur titre Grave, qui prend lui aussi une dimension assez différente, beaucoup plus théâtrale, mais tout aussi appréciable et intense.

Wolfheart est loin de se reposer sur ses lauriers, proposant avec Draconian Darkness II deux nouveaux titres, mais également un extrait live et deux réinterprétations de leurs morceaux. De quoi nous faire patienter jusqu’à la prochaine sortie…

95/100

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