Review 2969 : Omnium Gatherum – May The Bridges We Burn Light The Way

Le chemin continue pour Omnium Gatherum.

Pour Markus Vanhala (guitare, Insomnium, Cemetery Skyline, I Am the Night), Aapo Koivisto (claviers, Marianas Rest), Jukka Pelkonen (chant, ex-Elenium), Mikko Kivistö (basse, Pain Confessor) et Atte Pesonen (batterie, Anger Cell, ex-Whispered), 2025 marque la sortie de leur dixième album, May The Bridges We Burn Light The Way.

L’album s’ouvre avec l’introduction éponyme, May The Bridges We Burn Light The Way, qui fait la part belle aux sonorités modernes des claviers tout en proposant une rythmique assez rapidement accrocheuse, puis des leads entêtants avant de laisser My Pain accélérer sensiblement le rythme et placer les premières parties vocales. Le mélange est assez froid mais colle parfaitement à l’approche du groupe, qui ajoute également un peu de chant clair sur les refrains tout en restant sur une base saccadée efficace et nous mène naturellement à The Last Hero qui prend la suite avec un son assez similaire. On sent que les racines Old School sont très présentes sur ce titre, notamment grâce à la section rythmique déchaînée, mais les musiciens ne se privent pas pour ajouter leurs mélodies plus douces tout comme The Darkest City qui affiche un son plus majestueux. Le contraste entre rage et calme est plus appuyé, y compris sur le chant et le break aérien, puis on retrouve l’énergie brute sur Walking Ghost Phase, ou les racines finlandaises sont plus que présentes dans ces harmoniques transcendantes tout en affirmant ses refrains fédérateurs. Ignite The Flame débute assez doucement pour nous laisser reprendre notre souffle, mais l’énergie communicative n’est jamais loin, et elle finira bien évidemment par reprendre possession des riffs pour montrer toute son intensité sur le solo et rejoindre Streets Of Rage. Les influences Heavy sont extrêmement présentes sur ce titre, embellies par la puissance du chant saturé, à l’inverse de Barricades qui nous offre une bonne dose de technicité ainsi qu’une allure soutenue propice au shred. On notera également un break qui permet au titre de finir de manière assez entêtante, mais Road Closed Ahead vient déjà signer le dernier titre avec une intro apaisante qui déteindre sur la rythmique qui suit, faisant de l’instrumentale un véritable moment de détente avant qu’elle ne prenne définitivement fin en nous ayant offert ce dernier temps de headbang.

Omnium Gatherum est l’un des groupes les plus constants que je connaisse, et ce dixième album le confirme. Il n’y a aucun mauvais titre sur May The Bridges We Burn Light The Way, et le groupe aura bien du mal à choisir lesquels nous présenter en live au printemps prochain !

85/100

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Interview à venir.

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