
Laissez l’horreur de House by the Cemetary venir à vous.
Créé par l’alliance entre Rogga Johansson (guitare/basse, Dead Sun, Massacre, Megascavenger, Ribspreader, Paganizer, Revolting…) et Mike Hrubovcak (chant, Imperial Crystalline Entombment, Azure Emote, ex-Monstrosity), rejoints par Thomas Ohlsson (batterie, The Project Hate), le groupe sort aujourd’hui son troisième album, Disturbing the Cenotaph, via Pulverised Records.

New York Ripper est le premier titre à frapper, et il ne perd pas une seule seconde pour déverser blast, riffs furieux et rugissements bestiaux, mais aussi quelques patterns Old School accrocheurs et légèrement plus modérés qui se prêteraient parfaitement au live. On retrouve également quelques harmoniques plus sanglantes, mais le morceau est principalement axé sur sa rythmique tout comme Coffin Colony qui lui emboîte le pas avec la même vindicte et un tempo similaire. Là également, la guitare n’hésite pas à nous offrir quelques touches angoissantes pendant que la base solide nous roule dessus sous les vociférations de Mike, qui enchaîne avec une Island Of The Dead à l’approche assez différente faite de passages plus lents et imposants permettant le développement de leads intrigants. Depraved Unspeakable Acts prend la suite avec une rythmique assez constante, mais quelques ralentissements permettent au trio de temporiser son agressivité et nous faire remuer le crâne avant de passer à la macabre Massive Cadaver Resurrection qui tisse des tonalités relativement inquiétantes avant de montrer sa véritable force de frappe. Le morceau satisfera sans mal les amateurs de riffs sales, mais il laissera finalement place à Undead Apocalypse qui ralentit pour placer sa dissonance et qui conserve cette allure cadavérique pour tirer profit d’un sample horrifique, mais le rythme s’enflamme à nouveau avec Phantom Intrusions qui lui emboîte naturellement le pas. Le titre est assez efficace, mais les harmoniques criardes viennent lui donner un ton presque dérangeant vers le final, qui débouche sur Burial Disturbance où l’on retrouve les influences suédoises pleinement exploitées de manière brutale et sans concession, que ce soit dans les leads ou la rythmique. La présence vocale est également très appuyée sur ce titre, tout comme sur les influences Death/Doom de la lourde Lunatic Butcher qui vient clore l’album avec des riffs pesants qui ressemblent à des moshparts en quasi-continu, et qui auront sans aucun doute raison de notre nuque.
Sans surprise, House by the Cemetary signe avec Disturbing the Cenotaph un Death Metal d’excellente facture qui n’hésite pas à piocher dans de nombreuses influences pour donner à ses titres une personnalité toujours violente. Rien n’est à jeter !
85/100
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