ten56 – Trabendo – Paris
Étiquette : Deathcore
Gallery : Free Howling – Trabendo
Live Report : ten56 + Dream State + Dali + Free Howling – Trabendo
Il est temps de redevenir un peu chauvin avec la tournée événement de ten56 qui s’apprête à frapper Paris ce soir !
Accompagnés par les gallois de Dream State, mais également deux formations franciliennes bien connues, The Dali Thundering Concept et Free Howling. Le lieu de cette soirée haute en couleurs ? Le Trabendo, sous la houlette d’Opus Live. Deuxième show en trois jours donc…
On débute avec les excités de Free Howling qui vont sans attendre nous servir des riffs bêtes et méchants sur lesquels on notera les premiers headbangs et two-steps en règle. Vêtu de son plus beau jogging, Guillaume (chant) passe son temps à haranguer un public très réceptif à leur “Drillcore” (comprenez par là “Metalcore moderne qui tabasse”) et à arpenter le devant de la scène pendant que Thib (basse), le guitariste aux bandanas et Lou (batterie) maltraitent leurs instruments. Le son est très propre, et chaque instant est propice à la violence, comme en témoigne ce “la zone c’est pas fini” lâché par le vocaliste avant un break dévastateur, demandant toujours plus de mouvements de foule. On notera la présence d’un deuxième vocaliste, Vincent de NDKH, qui renforcera le quota de cris, mais également quelques samples qui permettent de nous faire patienter le temps que le guitariste ne change d’instrument, et la déferlante repart à un rythme accrocheur. Il n’aura fallu qu’une demie-heure aux franciliens pour nous faire comprendre qui ils sont, et repartir avec le sourire.
Setlist: The Bodies Fall Just Like They Leaves – ADL – Unagi – Chaos – V – Blazed – Interlude – Hayabusa – Scars – Journey Of A Dead Man (Day Three) – Interlude – P.N.A. – Break
On continue la soirée avec The Dali Thundering Concept, ou plutôt Dali, car le groupe qui a déjà sillonné les routes de France profite de cette tournée pour changer d’identité, et débuter un nouveau chapitre de son existence avec un show furieux comme on les aime. Le groupe ne m’est évidemment pas inconnu, mais je remarque avec plaisir à quel point leur technicité est rodée, entre les hurlements féroces de Sylvain Connier (chant), les riffs alambiqués de Léo Natale (guitare) et Steve Treguier (basse), ou encore les vagues de violence signées Martin Gronnier (batterie). Après quelques morceaux de violence brute sous des lumières épileptiques, le vocaliste nous explique les raisons de leur changement “ça fait des années qu’on parle d’écologie […] on revient à l’essentiel, à la bagarre”. Et la bagarre, elle arrive très vite, car les musiciens sont survoltés, et chaque instant leur permet de nous faire mosher (sauf lorsque Sylvain nous propose de twerker sur les samples Electro), en particulier les nouveaux morceaux qu’ils annoncent jouer depuis très peu de temps, mais qui sont tout aussi efficaces et qui leur apporteront des acclamations bien méritées.
L’atmosphère s’adoucit un peu pour accueillir Dream State, seule formation étrangère de la soirée, qui propose un Post-Hardcore aux différentes nuances mené par Jessie Powell (chant) qui semble extrêmement heureuse d’être présente à Paris. Si ses hurlements sont relativement convaincants sur la rythmique parfois un peu gentillette de Aled Evans (guitare), Jake Bowen (basse) et Tom Connolly (batterie), les parties de chant clair restent assez approximatives, et ne vont très clairement pas faire l’unanimité au sein de la fosse. Pour autant, la vocaliste est en pleine forme, et elle n’hésitera pas à nous motiver à coups de “France show me what you’ve got” ou encore “Push it up!” pour entretenir le mosh, qui semble relativement violent ce soir. Quelques passages orientés Pop-Punk viennent apporter une touche de douceur à leurs rythmiques, mais les moments les plus violents confirment que le groupe veut en découdre, et on notera également un wall of death assez bien organisé qui va rythmer la performance des gallois et donner du travail à l’ingé lights, qui nous rendra à nouveau tous épileptiques ce soir. Au final, le quartet est applaudi comme il se doit à l’issue de sa performance.
Setlist: Still Dreaming – Bloom – Help Myself – (Unknown) – Chin Up Princess – Hand in Hand – White Lies – Taunt Me – Primrose
Deux plaques de plexiglass sont disposées autour de la batterie et la fosse se tient prête pour l’entrée en scène de ten56, visiblement très attendu et qui va se donner à 1000% dès les premiers instants. Entre les hurlements d’Aaron Matts (chant), les riffs lourds à souhaits de Luka Garotin (guitare), Steeves Hostin (basse) et Quentin Godet (guitare) couplés aux frappes sauvages d’Arnaud Verrier (batterie), la fosse est sans dessus dessous ! Les musiciens haranguent en quasi-permanence et Aaron récupère les slammeurs tout au long du show, profitant des rares moments entre les morceaux pour s’adresser à nous comme lorsqu’il demande “Paris, y’en a qui sont avec nous depuis le début ?”, et qu’au moins la moitié des mains se lèvent. On notera également quelques “Vous êtes complètement malades putain” qui entretiennent la rage au sein des fans, mais aussi ce mosh intégralement féminin sur le titre Pig, mais aussi la présence de nouveaux titres, comme PTY FCK qui rassure sur la qualité du prochain album à sortir. le quintet est rejoint sur le morceau Ender par Jessie Powell de Dream State, et le duo fonctionne à merveille ! Mais au delà de la violence, Aaron se confie à nous sur ses anciennes addictions, qui lui ont inspiré le titre IO, et qu’il va interpréter accompagné d’un sample en rappant après avoir déclaré “J’suis pas un chanteur, j’suis pas un rappeur, mais j’ai des choses à dire”. Il sera rejoint par Arnaud et Quentin pour compléter l’instrumentale, mais le show touche déjà à sa fin avec le titre Boy, qui va achever une foule toujours autant à fond pour soutenir le groupe et qui n’hésitera pas à le montrer à chaque seconde.
Setlist: GOOD MORNING – Saiko – Diazepam – ICU – Yenta – Earwig – Pig – Sick Dog – Traumadoll – RLS – PTY FCK – Kimo – Ender (feat Jessie Powell)
Rappel : IO – Boy
La chaleur peine à redescendre dans le Trabendo même avec les portes grandes ouvertes tant le show était intense ! Free Howling et The Dali Thundering Concept ont mis la barre très haut pour débuter la soirée, suivie du virage stylistique réalisé par Dream State, qui nous ont bien préparés à recevoir ten56 en grande pompe ! Le groupe est à son prime, et il nous le fait savoir avec une violence incroyable ! Merci à Opus Live, ainsi qu’à Klonosphere pour l’accréditation photo.
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