Review 231: Onslaught – Generation Antichrist

Êtes-vous prêts pour l’une des plus grosses doses de Thrash de l’année ? Onslaught vous l’offre.

Appelé Generation Antichrist, ce septième album des anglais revient aux racines du style. Créé en 1982 par Nige Rockett (guitare), le groupe est contraint à une pause en 1991, après trois albums. Mais le groupe renaît en 2004, et malgré les changements de line-up, ce sont aujourd’hui Jeff Williams (basse), James Perry (batterie, Bull-Riff Stampede), Wayne Dorman (guitare, Arcus Angelus, ex-Dakesis) et David Garnett (chant, Bull-Riff Stampede, ex-Plague) qui complètent la formation.

Pour commencer, il faut savoir une chose. Je n’aime pas le Thrash Metal basique. Pourtant, Onslaught a cette capacité à prendre tout ce qui a fait la gloire de ce style en le remettant au goût du jour. Une voix puissante, du blast, des riffs… tout ce que l’on aime ! Une introduction douce et militaire nommée Rise To Power nous explique calmement comment les événements vont se passer. Le groupe est déterminé à nous en mettre plein la face, et n’hésite pas à nous en donner un avant goût. Vient ensuite Strike Fast, Strike Hard, un morceau rapide et tranchant, qui nous donne ce que l’on est venus chercher chez Onslaught. Un véritable assaut sans compromis, et il en est de même pour Bow Down to the Clowns. Le son est un mélange entre Old School et mix moderne, ce qui lui donne ce côté entraînant. Generation Antichrist et ses sonorités dissonantes mais agressives font passer le Thrash Metal du groupe à un autre niveau, alors que All Seeing Eye revient sur les bases du style et offre des riffs imposants ponctués par quelques choeurs. Si vous n’avez pas déjà remué la tête, Addicted to the Smell of Death va y remédier. On notera à la fois le chant, mais aussi les harmoniques tranchantes, alors qu’Empire Fall nous offre un groove massif incrusté de sonorités sanglantes. Vous en voulez encore ? Religiousuicide est là pour retourner une fosse entière avec ce son gras, aiguisé et plein d’harmoniques. Peu importe la salle ou le festival, le public sera conquis. Entre rejet de la religion et Thrash, le groupe est resté fidèle à lui-même. Dernier titre, A Perfect Day to Die vient réunir son brut et groove prenant pour une dernière valse dans la violence.

Pour les connaisseurs, Onslaught est resté fidèle à sa réputation. Pour les nouveaux venus, Generation Antichrist est un parfait exemple de mélange entre modernité et Thrash Old School. Pour tous, c’est un album à écouter absolument et qui va faire remuer la fosse !

90/100

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