Review 332 : Arsebreed – Butoh

Après des années d’absence, Arsebreed revient.

Créé aux Pays-Bas en 2005 après des débuts sous plusieurs noms différents, le groupe compte dans ses rangs Daniel van der Broek (guitare/basse, Disavowed, ex-Bloodcum), Romain Goulon (batterie, ex-Agressor, ex-Benighted, ex-Disavowed, ex-Necrophagist), Marco Pranger (guitare, ex-Bloodcum), Joel Sta (chant, ex-Disavowed, ex-Nocturnal Silence, ex-Pyaemia) et Robbe K (chant, Disavowed, ex-Bloodcum, ex-Nocturnal Silence) pour la sortie de Butoh, le deuxième album du groupe.

Si Arsebreed revient, ce n’est sûrement pas pour faire du tricot. Soutenus par Brutal Mind, leur nouveau label, ils sont bien déterminés à nous écraser à coup de Brutal Death, quinze années avant leur premier album ! Au menu : dix morceaux d’une violence ininterrompue pour une demie-heure de graisse auditive bien sentie. Le blast est évidemment une base solide pour des riffs aussi lourds que chiadés, et le duo vocal prouve qu’il a encore de la réserve en proposant des hurlements surpuissants sur des thèmes qui restent fidèles au style. On reconnaît cette petite patte technique, dès Obliteration, le premier morceau, mais également sur la courte Manifest et la rapide Equilibrate. Les morceaux s’enchaînent sans peine, et le groupe ne semble jamais à court de ressources. On enchaîne vite et bien, avec parfois quelques samples comme pour Recomposed, puis la rythmique revient frapper sans relâche. C’est donc après le doublé final Sanity / Insanity que l’album s’arrête, après un massacre sans précédent dans la rage la plus pure au nom du Death Metal, et un sample tranquille mais intrigant.

Bien qu’Arsebreed ait fait une longue pause, les musiciens sont toujours aussi motivés et doués ! Butoh suit à la lettre les codes du genre, plaçant habilement quelques samples gores pour nous permettre de respirer avant de se prendre la prochaine vague.

85/100

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