Lors de leur venue un peu à l’improviste en France, après l’annulation du Ragnard Rock Festival, j’ai pu m’entretenir avec Nature, chanteur de Tengger Cavalry, pendant une petite demi-heure avant le début du concert. On y parle de traditions, de musique, mais surtout de l’être humain.
- Peux tu vous présenter, le groupe et toi ?
Nature : Salut les gars, ça va ? C’est Nature de Tengger Cavalry. Je suis le chanteur principal, le compositeur principal, guitariste du groupe. Je l’ai créé il y a environ cinq ans. Maintenant, on est dans la ville de New York. On est actuellement en tournée en Europe et… c’est la première fois qu’on joue à Paris.
- Comment décrirais tu la musique de Tengger Cavalry à quelqu’un qui n’en a jamais entendu parler ?
Nature : Tengger Cavalry est un groupe qui combine de la musique folklorique mongole, d’Asie centrale et même de la musique folklorique amérindienne à du Heavy Metal. On se qualifie comme du Nomadic Folk Metal. Parce que c’est notre principale inspiration, comme le chamanisme, les forces naturelles, la vie nomade. On met nos racines culturelles dans la musique.
- Comment fonctionne le processus de création musicale dans le groupe ?
Nature : C’est une grosse question (rires) ! Quand j’écris une nouvelle chanson… Il y a toujours un petit quelque chose qui arrive dans ma vie. Quand un truc cool ou mauvais arrive, ça me donne envie d’exprimer quelque chose qui vient de mon cœur. De la joie, de la dépression, de la colère… Je ne vais pas écrire jusqu’à trouver quelque chose, j’attends juste quelques jours afin que l’émotion en question devienne quelque chose que je peux exprimer. Ensuite j’écris une chanson à ce propos. Quand tu dois t’occuper de quelqu’un, parfois une relation avec quelqu’un, tu peux réaliser comment fonctionne le monde ou des trucs dans le genre, tu ressens des émotions, tu réfléchis encore et tu les mets dans la musique.
Pour la composition, j’ai une approche différente de l’écriture. Des fois je compose la guitare en premier, dans de très rares cas je mets le morin khuur en premier. La plupart du temps, c’est guitare, batterie et éléments folk mongols par dessus.
- Donc les éléments folk sont la dernière partie ?
Nature : J’ai toujours du folk en tête quand je commence à peindre ce tableau, mais je commence par la guitare. Je laisse toujours un espace pour le folk. C’est un plus du genre “ce passage là c’est pour le folk” sur la rythmique.
- Auparavant tu jouais tous les instruments sur les albums. Est-ce que ça a été simple de trouver quelqu’un qui joue de l’igil aux États-Unis ?
Nature : Ce n’était pas difficile, mais c’est joueur unique. Comme Robert McLaughlin, qui jouait de l’igil pour le groupe mais maintenant il a d’autres choses à faire, il ne pouvait pas partir en tournée. C’est vraiment difficile de trouver le musicien dont j’ai besoin, parce que pour les musiciens folk je dois trouver… Le bon nerd (rires) ! Ce n’est pas comme un guitariste. Le Nomadic Folk Metal est très spécifique, le morin khuur vient des gens qui vivent dans l’Oural. Je dois trouver un mec super cultivé qui aime ce genre de trucs. Donc je me décarcasse pour trouver les bonnes personnes. Ouais en fait c’est dur mais c’est pourquoi le groupe est comme ça à présent, en passant au dessus des différences je pense.
- As tu remarqué une grosse différence entre Blood Sacrifice Shaman et Die On My Ride ?
Nature : Une énorme différence ! Ce que je veux dire, c’est que Blood Sacrifice Shaman était plus comme une sorte d’expérimentation, des essais de combinaison entre la culture mongole, le chamanisme, les ancêtres, les chevaux, la perspective chamanique et une musique très lourde, comme du Black Metal. Die On My Ride est vraiment très personnel. C’est presque comme du Punk. L’expression d’un seul et unique individu, une seule perspective de ce qu’on ressent à travers le monde. La frustration, pourquoi tu te sens limité par la société ou par une structure. Les paroles de cet album ne sont pas politiques, mais très culturelles, tu vois. Surtout en vivant à New York, il y a une grande diversité de gens qui vivent ici. Nous sommes simplement humains, ça m’a motivé “ok, je vais écrire un album à propos de chaque putain d’humain”. Pas à propos du chamanisme, pas à propos des chevaux, simplement à propos des humains parce que nous sommes des humains connectés aux autres, surtout au 21e siècle. Je pensais à ça, et au niveau des paroles c’est très différent. Mais musicalement, j’essaye de toujours utiliser le même langage musical : morin khuur, chant guttural traditionnel, mais avec un goût différent.
- Au niveau de la composition ?
Nature : Exactement.
- C’est votre plus grosse tournée européenne à ce jour, qu’est ce que ça fait de jouer en Europe ?
Nature : Quand je pense à jouer ici… Je pense que je serais plus reconnaissant après le concert, en parlant aux fans. J’aime parler avec les fans. Tu joues sur scène, tu te donnes à fond. Sur scène, je me fiche un peu d’où je joue, je joue tout simplement et je donne le meilleur de moi même en ce jour. Parce que certains jours t’es pas dans ton assiette (rires), certains t’es à fond. Je ne pense pas beaucoup à quel endroit je joue précisément sur le coup. Mais après le concert, j’essaye vraiment de me lier avec les gens qui vivent ici, et j’apprécie ça. C’est vraiment cool tu sais, je me sens vraiment heureux de pouvoir échanger avec chacun à travers la musique, la boisson, la weed ou autre (rires)… J’adore jouer partout et détruire les barrières sociales de l’endroit, on échange ensemble. J’aimerais tourner à travers le monde. J’ai conscience des différences culturelles, mais je me soucie plus des échanges entre personnes. On s’assied en tant qu’individus, en tant qu’être humains, deux yeux une bouche et on se parle tout simplement. C’est ce que je ressens.
- Et comment était le concert au Wacken ?
Nature : Le Wacken était génial ! On a traîné avec des groupes, c’était super. Les meilleurs saucisses, beaucoup de bière allemande !
- Les bières allemandes sont cools !
Nature : En fait ce ne sont pas les meilleures ! Je me suis rendu compte que les bières allemandes ne sont pas les meilleures, il y a beaucoup d’arômes. Il y avait d’énorme pintes (rires).
- Ma bière préférée est une bière belge.
Nature : En fait je n’ai jamais testé les bières belges. Parce qu’on s’est arrêtés à Antwerp quelques heures. Et ce jour là, je n’avais pas beaucoup d’argent alors ils ont tous pris des bières et je n’ai pas pu, j’ai juste pu prendre de l’eau. Je me suis dis “putain !” (rires).
- Il faut que tu retournes à Antwerp et que tu essayes quelques bières !
Nature : Ouais, évidemment.
- Comment te sens tu quand tu es sur scène ? Est-ce que ton équipement (comme les vêtements traditionnels) sont importants ?
Nature : Les vêtements traditionnels ? C’est une bonne question. Il y a différentes interprétations. J’ai deux avis. L’un est que nous représentons notre culture traditionnelle. On doit respecter la tradition en les portant. Mais de l’autre côté, tu ne peux pas vraiment adopter cette image, la façon dont tu t’habilles. Parce que dans ce cas, tu limites ta capacité à être toi-même. Si tu te concentres plus sur ta confiance en toi, ton public, tu fera un meilleur concert. Il y a plus d’énergie positive, tu représentes quelque chose de plus gros. Mais c’est très important, tu ne peux pas simplement dire “je porte ça alors je suis quelqu’un d’autre”.
- Tu ne joues pas un personnage.
Nature : C’est ça. C’est ce que j’apprends parfois. Tu comprends que tu as l’air plus cool mais tu dois réaliser que même si tu représentes quelque chose, tu es seulement toi-même. C’est génial parce que tu fais ta vie et tu peux quand même représenter quelque chose.
- Donc c’est juste un ajout visuel à la musique ?
Nature : Je pense que ça a une signification culturelle et en plus tu te concentres plus sur l’énergie que tu donnes au public. C’est bien que ton image représente la culture pour laquelle tu joues, mais sur scène tu ne te soucies pas vraiment d’à quoi tu ressembles. C’est une énergie positive. Je pense que c’est très important.
- Comment t’es venue l’idée de mélanger la culture chinoise et mongole à du Metal ?
Nature : Je pense que j’ai été inspiré par le Folk Metal Viking. Eluveitie, des groupes de Folk Metal Celtiques… Je m’inspire vraiment des gens qui essayent de combiner leur culture et le Metal, et les gens s’amusent dessus alors… Je me disais “Pourquoi ne pas faire la même chose avec la culture mongole ? Ça doit être fun ! Tout le monde peut s’amuser dessus aussi !”. La musique appartient au monde, alors tout le monde peut l’apprécier.
- Comment penses tu que la place que tu donnes à la culture chinoise dans ton groupe est reçue par tes fans à travers le monde ? Est-ce que c’est important de garder cette originalité dans la scène Metal actuelle ?
Nature : Il y en a quelques autres en Mongolie et en Chine aussi… Il y a quelques groupes locaux, mais je pensais il y a quelques années “ouais c’est super important ! On doit utiliser la musique asiatique parce que c’est super original !”, mais après quelques années, j’ai l’impression que le plus important n’est pas une question d’originalité, de représenter ou non une culture. Le plus important, c’est de ne pas te trahir. Comment tu te sens réellement, parce que c’est la seule chose que je peux faire, être franc avec le public. J’ai essayé d’être quelque chose, d’être un guerrier, mais si tu essayes vraiment dur tu peux perdre tes émotions. Le plus important c’est de jouer, aimer ce que tu fais et ce que tu es. C’est le plus important pour moi. La vie est difficile, on doit tous rester concentrés sur notre énergie. C’est ce que j’ai appris récemment. La performance est importante dans le langage musical, mais maintenant c’est à propos de la vie, de ce que tu vois, des gens qui meurent et qui tombent malades… Je ne rentre absolument pas dans le débat culturel… Je suis comme les gens, je veux prendre soin de moi et des autres.
- Tu as dis que tu trouvais l’inspiration pour la musique et les paroles en toi-même et à travers les choses qui arrivaient. Est-ce qu’il y a d’autres sources d’inspiration ?
Nature : Je pense que l’une des dernières était les élections américaines. Ce n’est pas à propos de lui. C’est seulement à propos de la réaction des gens. Il y avait beaucoup de haine, quand tu te rapproches des gens, tu peux le sentir. Ce n’est pas à propos d’une personne en particulier, mais à propos des gens. Des gens se disaient “bordel…” et ça m’y a fait penser. Je pense que quand j’essaye d’écrire des chansons d’un point de vue personnel, ce n’est pas une question de point de vue parce que mon opinion est favorable à la paix, mais quand tu chantes sur la guerre, c’est plus sur la mentalité humaine. Ce n’est pas vraiment sur le fait de sortir et tuer des gens.
- Ce n’est pas à propos du combat en lui-même ?
Nature : Non. Tu combats la nature quand tu vis dans l’herbe. A New York tu ne combats pas la nature ou les gens (rires). Ce n’est pas vraiment légal de faire ça. Si tu veux te battre, vas à la salle de sport et bats toi contre toi-même. Ce que je veux dire, pour en revenir à ta question, c’est que quand beaucoup de choses arrivent autour de moi j’essaye simplement de les mettre dans la musique mais d’un point de vue solitaire. Je n’ai pas de point de vue affirmé sur tout donc des fois c’est difficile. J’essaye d’écrire mes émotions, alors les gens peuvent la ressentir aussi/ Nous ressentons tous quelque chose de similaire, nous sommes tous victimes de discrimination dans le monde, peu importe d’où on vient. J’essaye d’attraper cette colère, je ne sais pas si j’ai bien fait de faire ça pour Die On My Ride, mais c’est ce que j’ai fait pour cet album.
- En 2016 et 2017, tu as fais quelques reprises (Paranoid, Master Of Puppets…) avec ton univers, est-ce que ça a été facile à transposer ?
Nature : Pas vraiment. Ce que je peux dire, c’est que ces titres ont été écrits d’une certaine façon, ce sont des titres simples, comme Symphony Of Destruction, Master Of Puppets, ils ne sont pas vraiment difficiles parce que ce sont des riffs simples mais très efficaces. Pour moi, ajouter du Nomadic Folk est facile. Ce n’est pas comme si il y avait beaucoup de guitare lead, des arpèges… Les titres que je reprends sont concis.
- Aimes-tu les jeux-vidéos ? Parce que ta reprise du Pokémon Gym Challenge ressemble à un hommage à Pokémon et aux jeux-vidéos en général.
Nature : Oui, et j’adore Pokémon ! Je vais te dire un secret, j’étais dresseur Pokémon. Tu entraînes tes Pokémons depuis le début, j’étais un peu geek et j’adorais faire des équipes puissantes. C’est un jeu génial.
- La première fois que j’ai joué à Pokémon j’avais sept ans, et maintenant j’en ai vingt-quatre. J’aime toujours et je joue toujours à Pokémon.
Nature : À quelle génération tu joues ?
- J’ai joué à au moins un jeu de chaque génération. Pour moi, la meilleure est la seconde.
Nature : C’est Or et Argent, c’est ça ? Ils sont cools, mais est-ce que tu as essayé Soleil et Lune ?
- J’ai essayé, il y a quelques changements. Des bons, mais au début j’étais déçu qu’ils aient enlevé les arènes. Parce qu’il n’y a plus d’arènes ou de champions, seulement un gros Pokémon qui compte comme un boss de zone. Honnêtement c’est sympa.
Nature : Alors il n’y a pas de Conseil des 4 ?
- Il y a le Conseil des 4, mais pas de champions, pas de badges.
Nature : Vraiment ?
- Ouais, ils les ont retirés, mais c’est sympa. J’étais sceptique au début, mais c’est toujours cool. Tu peux y jouer en toute sécurité (rires) !
Nature : Je comprends, au début tu t’es dis “Quoi ?!” (rires).
- Est-ce qu’il y a des groupes chinois que tu voudrais nous conseiller ? Le seul que je connaisse est Ego Fall.
Nature : J’allais justement dire Ego Fall. Surtout leurs nouveaux titres. Je ne sais pas si ils sont en ligne… Regardes sur YouTube ou sur leur Facebook, il y a de nouveaux titres.
- Quel serait l’affiche sur laquelle tu rêverais d’apparaître ?
Nature : Pour tourner ensemble ? C’est une question difficile ! J’aime énormément Eluveitie, alors je les inviterais. Peut-être qu’ils sont trop importants mais j’essayerais (rires). Hmm… J’aime Arch Enemy, un groupe super cool, avec leur nouvelle chanteuse, elle est vraiment cool. Et le troisième… Oh je sais ! Tu connais le groupe allemand qui s’appelle Faun ?
- Oui, je les connais.
Nature : C’est très différent de ce que nous jouons, mais j’adore leurs albums !
- Ils ont un univers très fort, donc même si c’est différent, je comprends ton choix.
Nature : Leur univers est très chamanique aussi, très spirituel. Ce sont les traditions germaniques, avec des éléments celtiques.
- Un autre groupe comme ça, Dordeduh qui viennent de Roumanie. C’est aussi très spirituel.
- Tu préfères un solo épique ou une rythmique puissante ?
Nature : La rythmique ! J’étais un très très très bon guitariste soliste, mais je suis vieux maintenant (rires). J’aime simplement les riffs. Au lycée, j’étais le mec qui disait “hey écoutes ça !” et je faisais des solos bizarres, je m’entrainais beaucoup. Maintenant, je préfère les riffs simples et puissants.
- Quel est le premier titre de Metal que tu aies écouté ?
Nature : Tu penses que Linkin Park c’est du Metal ?
- Bien sûr.
Nature : Alors c’est Linkin Park. Je pense que le premier titre que j’ai entendu c’était… Le premier titre du deuxième album de Linkin Park… Don’t Stay ! Aussi loin que je me souvienne, c’était mon premier titre. Quelques personnes n’aiment pas, mais je m’en fous.
- Les deux premiers albums étaient du Metal pour moi.
Nature : C’est un peu piège parce que ces deux albums sonnent plus comme du Pop-Rock Electro pour moi. Aussi un peu Punk-Rock à cause de la batterie, des riffs… Si tu écoutes la guitare sur ces albums, tu veux à peine entendre les détails, parce qu’ils ont mis des effets sur le son de guitare, ils l’ont coupée trop proprement… Et la batterie est trop claire aussi, ils ont coupé le son de guitare alors tu peux à peine entendre la grosse caisse et le corps de la guitare… Ça ne sonne pas comme une vraie guitare mais c’en est une… La façon dont ils ont produit les albums sonne comme du Pop-Rock, mais un Pop-Rock très lourd.
- C’est peut être pour ça qu’ils se sont lentement dirigés vers du Pop-Rock.
Nature : Ouais… Mais quand ils se sont dirigés vers du vrai Pop-Rock, je me suis dis “Ouais, j’aime le son électronique de la guitare”.
- Pourquoi as tu choisi de jouer du Metal ?
Nature : Je pense que c’est parce que j’aime ça. Ce que je veux dire, c’est que c’est une musique super énergique, ça t’aide à te débarrasser de pas mal d’émotions, ça t’aide à exprimer pas mal d’émotions.
- Après les concerts, quand tu rencontres les fans, quelle est la plus grande preuve preuve de dévouement que tu aies reçue d’un fan ?
Nature : Il y a eu une fois où on a joué à Portland, sur la côte ouest. Il y avait cette fille, elle avait cuisiné un paquet de gâteaux en forme d’épées et de chevaux ! Un énorme sac en forme d’épées de et chevaux ! Il y avait plein de détails, comme sur une épée viking ou les chaînes des chevaux ! Un sac plein et ils étaient vraiment bons ! C’était super cool.
- As tu remarqué une différence entre les fans en Amérique et en Europe ?
Nature : Je pense que les fans européens sont plus timides et polis. Les américains sont plus proches de toi, ils sont plus chaleureux… Généralement, avec les américains, c’est plus facile d’être chaleureux et de te parler. Les fans européens sont plus polis et deviennent lentement chaleureux.
- Aussi aux Etats-Unis, pour dire “bonjour”, tu prends la personne dans tes bras, mais en Europe tu lui serre la main.
Nature : Ouais, également tu dis “Bonjour, comment vas tu ?” mais aux États-Unis les gens disent “Salut mec ça va ?” (rires). C’est plus naturel.
- La dernière question : quel est ton dernier coup de cœur musical ? Un groupe à nous conseiller ?
Nature : Mon dernier coup de cœur… Il y a un groupe qui s’appelle Icon For Hire. Ils sont des États-Unis, une sorte de groupe de Punk-Pop avec une voix féminine. Pas mal d’influences Metal. Ils ont une mentalité Metal, mais c’est plus Metalcore au final… J’apprécie, c’est lourd !
- Merci beaucoup pour ton temps, tu as peut-être quelques mots pour conclure auprès de tes fans français ?
Nature : J’apprécie le soutien de chacun et chaque personne qui est la pour nous, j’adore jouer pour les gens en France. On va bien évidemment revenir, et merci à tous pour votre soutien ! On va continuer de jouer notre musique, j’espère que vous l’aimez !
- On l’aime, ne t’en fais pas (rires) !