Review 229: Stillbirth – Revive the Throne

Amateurs de furie musicale, Stillbirth est de retour !

Créé en Allemagne en 1999 par Lukas Swiaczny (guitare/chant, Placenta Powerfist), le groupe est contraint à une pause en 2004 puis renaît en 2006 sous l’impulsion de son fondateur. Quelques changements de line-up et six albums plus tard, Lukas passe au chant et est accompagné de Dominik « Pumpa » König (basse/chant), Martin Grupe (batterie), Sims Stürmlinger (guitare), Jens Strack (guitare, Obsolete Incarnation) et Lukas Kaminski (basse, Placenta Powerfist) pour la sortie de Revive The Throne, leur septième album.

Évoluant dans un mélange entre Brutal Death, Grindcore et Slam Death, le groupe démarre sans plus tarder avec le sample introductif de Degraded to Mutilation, un morceau court et entraînant qui nous met tout de suite dans l’ambiance. Revive the Throne, le titre éponyme, prend la suite, et c’est entre rythmique lourde et dansante, hurlements bestiaux et frappes impressionnantes que le groupe avance. Écrasant tout sur leur passage comme à leur habitude, les allemands nous offrent quelques secondes de répit grâce au sample de Degeneration avant d’étaler à nouveau leurs riffs surpuissants. Pig squeal, screams vicieux et hurlements gutturaux sont au programme, tout comme pour Mans Tormentor, un titre martial. Alliant rapidité, rage et quelques pointes de technicité, le groupe cale également quelques parties très groovy. On reste dans cette ambiance guerrière pour Panem et Circenses, une composition aux parties vocales impressionnantes, même pour les habitués du Death Metal.
Vous espériez du répit ? Dommage, car Breed of Bestiality revient sur les sonorités les plus grasses et lourdes que le groupe ait pu composer dans sa carrière ainsi que quelques bassdrops pour nous écraser un peu plus. Eating the Flesh of the Objector a visiblement le même objectif, car les coups d’harmoniques mis à parts ce morceau est un véritable tank lancé à pleine vitesse, tout comme Revolt of the Weak. Un sample nous laisse quelques secondes pour respirer avant de lâcher les fauves. Blast, riffs sanglants et hurlements sauvages sont à prévoir. Groove et technicité sont les maîtres mots d’Echoes of the Trumpets, un titre à la fois vif de par son côté Grind, mais également très imposant grâce au Brutal/Slam, et le mélange est à nouveau très efficace. On notera la place importante de la batterie pour Unleash the Mutation, un morceau qui suit aussi la ligne directrice grasse et rapide du groupe, ainsi que cette double pédale en quasi-permanence, et on arrive déjà à Dethrone the King. Ultime composition de l’album, sa seule mission est d’enfoncer une dernière fois le message du groupe à coups de gros riffs.

Pas de doute, Stillbirth est en pleine forme. Revive The Throne le prouve à de multiples reprises, le groupe revient plus puissant que jamais, et il est possible que le duo de bassiste ne soit pas étranger à cette nouvelle lourdeur pachydermique !

90/100

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