Review 301 : Kingdom of Giants – Passenger

En pleine ascension, Kingdom of Giants remet le couvert avec un quatrième album.

On retrouve donc Dana Willax (chant), Julian Perez (claviers), Levi Norris (basse), Truman Berlin (batterie), Max Bremer (guitare) et Red Martin (guitare) pour une leçon de Metalcore qu’ils ont nommée Passenger.

Leur recette reste inchangée depuis 2010, et elle ne cesse d’être efficace ! A cette base rythmique entraînante, sur laquelle le frontman hurle comme un démon, un clavier et une voix claire se posent pour créer un contraste prenant et mélodique. On retrouve cette marque de fabrique dès Two Suns, le premier morceau, mais également des éléments très planants et modernes, alors que Night Shift a pour objectif de faire danser les amateurs du groupe grâce à son planant, mais une rage évidente. C’est cette même hargne qui anime le groupe sur la lourde Sync, alors que le clavier donne une touche de légèreté. Side Effect est également très entraînante et groovy, autorisant quelques harmoniques tranchantes à percer dans le mix avant un break au clavier nommé 00397. Inquiétant, il laisse place à Burner, qui renoue avec l’aspect lourd et pourtant entraînant de la formation. Des passages en chant clair viennent contraster cette agression permanente, recréant la dualité du groupe.
On continue avec Wayfinder, un morceau qui sera parfait pour ouvrir un set en live, puis avec Blue Dream, un titre en duo avec Michael Barr (Volumes), qui apporte cette touche Prog planante. Mais le groupe n’hésite pas à piocher dans la violence pure du Hardcore pour Sleeper et ses passages saccadés. La lourdeur est également de mise pour Bleach, de même que des harmoniques frénétiques qui rappellent un Djent puissant avant de revenir à un refrain entêtant. Lost Hills renoue avec cette quiétude malmenée par des guitares surpuissantes, alors que le vocaliste nous offre un chant lointain et apaisant. Le groupe renoue avec les sonorités Electro pour introduire l’énergique The Ride, un titre taillé pour la scène. A base de gros riffs et de petits passages plus calmes, le groupe entend bien faire bouger une fosse entière et refermer cette album en beauté avec l’aide de Courtney Laplante (Spiritbox, ex-Iwrestledabearonce).

Kingdom of Giants nous présente un album solide, qui reste dans la continuité du Metalcore qui a fait leur réputation. Les mélodies de Passenger sont aussi planante que la rythmique est lourde.

80/100

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