Review 384 : Wombbath – Tales of Madness

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Pour célébrer leurs trente ans de carrière, Wombbath nous offre un deuxième album cette année.

Intitulé Tales of Madness, il a pour but de revisiter l’ensemble de la discographie du groupe. Côté line-up, on retrouve Håkan Stuvemark (guitare/basse, Skineater, Reek, ex-In Thy Dreams…), Jonny Pettersson (chant/guitare, Ashcloud, Revolting, Just Before Dawn, Henry Kane…), Jon Rudin (batterie, Just Before Dawn, Those Who Bring the Torture, ex-Ashcloud…), Thomas von Wachenfeldt (guitare/violon, Wachenfeldt) et Matt Davidson (basse, Repulsive Vision).

Evénement spécial signifie album spécial. C’est donc une sorte de “best-of” que les suédois nous ont préparé, avec trois titres issus de la démo Burtal Mights, The Grave, le tout premier morceau du groupe, un remake de Lavatory Suicide Remains, suivi d’une ancienne composition et de deux nouveaux morceaux.
Dès Tales From The Dark Side, on sent que qualifier Wombbath d’Old School Death Metal n’est pas juste un effet de style, mais que le groupe l’incarne réellement. Ce son si particulier, entre la violence et les mélodies rageuses, ce chant caverneux puissant et ce mix sale si savoureux. Le titre est très accrocheur, et il en va de même pour Brutal Mights. Bien qu’habitué au Death Metal, je suis toujours aussi surpris d’une telle déferlante de brutalité de la part du groupe. Unholy Madness fait revivre ces sonorités impies que le groupe se plaît à ajouter à ses titres, tout en offrant une séance de headbang obligatoire en suivant la rythmique.
The Grave, qui est donc la première composition du groupe, nous offre ces mélodies agressives que l’on savoure sans modération, ainsi qu’une bonne dose de frénésie sous des riffs gras et lourds, puis Lavatory Suicide Remains nous frappe avec son introduction. Les douces sonorités sont interrompues par une avalanche de blast et de riffs imposants, mais les harmoniques prenantes ne sont pas en reste. Save Your Last Breath To Scream a été composée dans la même optique, c’est à dire écraser son public avant de le faire remuer. Le groupe ne lésine pas sur les moyens, notamment au niveau de la batterie, pour arriver à ses fins.
Pour terminer, Tales of Madness et The Fleshy Existence of Man, les deux nouvelles compositions, s’abattent sur nous. Il est intéressant de les écouter directement à la suite des plus anciennes, pour se rendre compte que rien n’a changé. Le groupe propose toujours une rythmique lourde, des harmoniques cinglantes mais mélodiques, et de la rage pure. Ces deux excellents titres n’y échapperont pas. Si le premier s’axe sur la violence pure, le deuxième vous surprendra grâce à ce passage au violon…

Wombbath fait du neuf avec du vieux, mais la qualité est présente. Tales of Madness retrace à merveille les premiers pas du groupe, offrant une seconde jeunesse à des titres légendaires, mais également deux excellents nouveaux morceaux qui raviront les fans.

90/100

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