Review 390 : Soilwork – A Whisp Of The Atlantic

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Un an après leur dernier album, Soilwork revient avec un EP.

Intitulé A Whisp Of The Atlantic, il fait suite aux onze albums et trois EPs du groupe menés par Björn “Speed” Strid (chant, Act of Denial, Forces United, The Night Flight Orchestra) depuis 1996. Le reste du groupe se compose de Sven Karlsson (claviers, ex-Evergrey), Sylvain Coudret (guitare, ex-Scarve), David Andersson (guitare, The Night Flight Orchestra) et Bastian Thusgaard (batterie, Dawn of Demise), ainsi que de Rasmus Ehrnborn (basse, Burning Kingdom) en live.

Lorsque l’on dit EP, on ne s’attend probablement pas à plus d’une demie-heure de son. Pourtant, celui-ci est différent. Bien qu’il n’ait que cinq titres, A Whisp Of The Atlantic, le premier morceau, dure seize minutes, et nous permet de se familiariser avec la lente et douce introduction, puis de se prendre les riffs groovy en pleine face. Le chant clair du vocaliste est remplacé par de puissants hurlements, alors que la rythmique lourde frappe sans relâche. La paire de guitariste ne se prive pas de placer quelques leads perçants sur cette rythmique entrainante, alors que la rage prend possession des musiciens, puis laisse place à un break aérien. Les racines Death Mélodique sont toujours présentes, mais les influences plus récentes se font entendre alors que le titre prend fin.
Retour sur des titres plus courts avec Feverish et ses claviers entêtants à la limite du kitsch alors que la tornade rythmique nous tombe dessus avant de laisser la férocité s’exprimer, tout en restant sur des tonalités prenantes. Même constat pour Desperado, dont la douce introduction nous projette sur des riffs saccadés et ravageurs, un refrain très efficace dont le chant clair se mémorise rapidement, ainsi que pour Death Diviner. Si le son est pachydermique, les riffs sont joyeux et entraînants, créant un contraste sur lequel on se voit parfaitement mosher. Le break rappelle un son violent, et c’est avec l’épique The Nothingness And The Devil que l’EP s’achève. Les influences Heavy/Groove du groupe sont pleinement exploitées et le titre comptera probablement parmi les plus vifs de la formation sur scène avant un final planant !

Soilwork continue d’exploiter les multiples influences de sa musique. A Whisp Of The Atlantic est la preuve que leur mélange de Death Mélodique se marie à la fois avec un Metalcore/Groove moderne, mais aussi avec des touches plus Prog et Heavy.

90/100

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