Le temps est venu de se pencher à nouveau sur la scène japonaise avec la sortie du troisième album d’AYAKASI KAGURA.
Intitulé Tokusa no Kandara, il est donc le troisième album de ce one-man band créé en 2013 par Soichi (chant/tous instruments, Urobilinemia).
Avec une pochette aussi sublime que dérangeante créée par Mei Maro, l’homme nous propose un Brutal Death surpuissant teinté d’influences Folkloriques japonaises sur dix titres. Sans surprise, le son est gras, rapide et extrêmement lourd. Mais à cette base imposante de Death Metal sans compromis au chant hurlé, on retrouve des petites touches de technicité, et surtout ces parties Folk. Elles prennent la forme de choeurs en chant clair, d’ambiances aériennes ou de samples, de pleurs d’enfants, puis le Brutal Death reprend le dessus, en nous écrasant consciencieusement. Les morceaux sont courts, angoissants et prenants, en particulier Komori Uta et Warabe Uta, les premiers titres dévoilé au public. Si le premier nous effraye avec cette introduction angoissante, le deuxième nous matraque sans ménagement. Certaines parties lead apportent une touche épique, qui se combine à merveille avec la lourdeur dont le groupe fait preuve, mais également avec les pointes de technicité. L’ambiance s’adoucit énormément sur Yotsuyu, un morceau très axé sur les sonorités Prog et une douce voix claire, puis ce sont les éléments Folk qui viennent renforcer une base lourde. La violence pure resurgit sur Osen, toujours accompagnée d’une voix claire et de ces éléments qui font la personnalité du groupe, puis Hito no Itonami se chargera de nous asséner les derniers coups avec ce son imposant et proche du Slam Death.
Une fois de plus, le mélange de styles d’AYAKASI KAGURA est somptueux. Tokusa no Kandara en surprendra plus d’un, mais nous nous accorderons tous pour dire que ce troisième album est en tous points excellent !
90/100