Review 462 : Angelus Apatrida – Angelus Apatrida

Angelus Apatrida revient Thrasher l’Espagne !

Créé en 2000, le line-up du groupe se solidifie très rapidement autour de Guillermo Izquierdo (guitare/chant, Nexus 6), José J. Izquierdo (basse), David G. Álvarez (guitare, Eye Cluster) et Víctor Valera (batterie). Ensemble, les espagnols nous offrent Angelus Apatrida, leur septième album en plus de vingt ans.

Le Thrash Metal d’Angelus Apatrida est forgé dans la révolte, l’énergie pure et des riffs destinés à briser des nuques. Le groupe s’inspire des plus grands, et c’est donc tout naturellement qu’ils se sont à nouveau tournés vers Gyula Havancsák (Accept, Annihilator, Burning Witches, Destruction, Grave Digger, Jungle Rot…) pour un artwork qui annonce la couleur, mais également vers Christopher « Zeuss » Harris (Carnifex, Crowbar, Iced Earth, Overkill, Revocation, Suffocation…) pour un mix sanglant.
Le groupe dispose de dix titres aussi efficaces que ravageurs pour nous faire remuer, et c’est avec Indoctrinate que leur mission commence. Du blast enragé, des leads tranchants, et un chant qui nous rappelle les légendes américaines du style, tout comme sur Bleed the Crown, un titre lourd et groovy. La fosse sera déjà en ébullition en moins de dix minutes, et ce n’est pas The Age Of Disinformation, un morceau qui rend évidente l’inspiration du groupe, avec ces riffs solides et ces passages criards, ni l’énergique Rise or Fall que le groupe va ralentir ! La rythmique accélère soudainement, puis c’est Childhood’s End qui prend la suite. Entre nostalgie et rage pure, le groupe avance et nous roule dessus avec un refrain fédérateur.
On continue sur l’entraînante Disposable Liberty, une composition qui vous fera remuer la tête en rythme, puis avec la rapide We Stand Alone, dont les mélodies sanglantes sont parfois remplacées par une voix accompagnée de chœurs. Mais le groupe n’oublie pas ces passages lourds, tout comme sur Through The Glass, un titre dont les influences Old School grasses sont palpables. Pas de temps mort, Empire of Shame prend la suite, et je n’ai aucun doute sur la capacité de ce titre à faire remuer une fosse entière durant les plus grands festivals de la planète ! L’album se termine avec Into the Well, un véritable rouleau compresseur à la sauce Thrash Metal qui permet de confirmer à la fois la puissance, mais aussi la créativité du groupe.

Angelus Apatrida fait du neuf avec du vieux, et leurs influences leur permettent de créer des compositions de qualité ! Angelus Apatrida est un album très solide qui fera bouger les fosses de la planète entière, tout en critiquant la société actuelle, ce qui en fait un excellent choix Thrash Metal de l’année 2021 !

90/100

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