Review 699 : Solus Ex Inferis – Daemones Ceramici

Solus Ex Inferis a achevé son premier album.

Créé par la coopération internationale de musiciens expérimentés, Daemones Ceramici sort en 2021 grâce au travail des américains Dave Sevenstrings (guitare, Mirror of Ash) et “Lord Marco” Pitruzzella (batterie, Six Feet Under, Waking the Cadaver, ex-Brain Drill, ex-The Faceless…), de l’australien Ollie Morgan (guitare, Necropathy), ainsi que de l’indien Sahil “The Demonstealer” Makhija (chant, Demonstealer, Demonic Resurrection) et des chiliens Mauricio Catalán (basse, Catalán) et Matias Quiroz (guitare lead, Bleak Flesh).

Les musiciens ont décidé d’orienter leurs compositions vers un Death Metal moderne aussi technique que brutal, et The Myth Creation, le premier titre, nous montre immédiatement l’étendue de leurs capacités. Blast, riffs complexes et hurlements se mélangent au nom de la violence, créant un vortex de puissance brute que les leads viennent sublimer avec ce son tranchant ultra-rapide. Pas le temps de souffler, Construction the Great Divide prend la suite, et la recette semble être la même. La vitesse d’exécution et la précision sont de mise pour nous asséner cette rythmique puissante, qui sera complétée par quelques murmures mystiques avant un solo épique, puis la sombre Shattering Divinity qui vient nous oppresser avec une rythmique acharnée et des leads transperçants.
Destroying Malevolence prend la suite avec les parties les plus lourdes de l’album, qui s’allient à la perfection avec la technicité des riffs et le flot de double pédale, puis des mélodies dissonantes et inquiétantes se joignent au mélange. Des sonorités mystiques font leur apparition sur Set Ablaze the Books of Deception, un titre qui pioche également quelques riffs dans un Death Metal plus Old School tout en conservant une extrême rapidité et technicité, puis le groupe revient sur la lourdeur avec Destroying False Gods, un morceau plein de rage aux guitares brûlantes. Si la rythmique reste très solide, alternant blast massif avec double pédale, les nombreux leads lui donnent une saveur particulière avant The Black Gate, le dernier titre. Entre noirceur et rage, le groupe nous offre une démonstration d’intensité explosive avec cette vague de Death Metal surpuissant.

Solus Ex Inferis ouvre grand les portes du Death Metal. Daemones Ceramici sait alterner les ambiances, passant de sonorités mystiques à une rage infernale sans jamais oublier ce qui les anime : l’intensité entre brutalité et technicité.

90/100

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