Review 712 : Assault – In Aevum Et Illustrata

Assault revient présenter son deuxième album.

Créé en 2006 à Singapour par Clarence Chong (chant, ex-Godsire), Hanesh (guitare) et Syaz (basse/chœurs, ex-Coventide), le groupe sort un EP en 2011, suivi d’un album en 2017. Avec l’aide de Noh (guitare/choeurs, précédemment batterie, ex-Coventide) et Mitch Goon (batterie, Phineas Gage, ex-Zaganoth), le groupe nous propose aujourd’hui In Aevum Et Illustrata.

On débute sur Ingolstadt, une introduction sombre et mélodieuse qui nous lâche après quelques notes intrigantes sur Oration of Lies, un titre tranchant et accrocheur qui lie les codes du Death Mélodique à une énergie débordante. Les leads laisseront également une place à la basse en attendant que les hurlements ne reviennent avec MDCCLXXVI  Novus Ordo Seclorum, une composition mystique et agressive. Le groupe ajoute également quelques éléments de Thrash Metal à ces riffs violents et rapides, puis un break aérien vient créer une mélancolie reprise par les instruments avant de revenir à la rage pure. Age of Enlightenment, un morceau plus lent et groovy qui semble absolument parfait pour des séances de headbang intenses, prend la suite. Le titre propose également des parties plus saccadées avant un solo épique.
Le groupe enchaîne avec 1788, un morceau qui débute par un sample de George Bush qui annonce la guerre en Irak, avant de frapper avec des riffs agressifs et entrainants. On trouve également des leads sanglants signés Andy Gillion (Mors Principum Est), puis Minerva revient à la charge avec des riffs lourds et des harmoniques entre basse et guitare qui laissent place à un break plus aérien avant de revenir dans la violence, puis Signs of Providence nous propose également un contraste entre férocité et mélodies planantes. La dualité dévoilée par le groupe renforce chaque aspect de leur musique avant un final martial qui nous lâche sur Orders of the Bavarian, une composition à nouveau incisive et très efficace. Le groupe multiplie les riffs accrocheurs avec ces pointes de technicité et ces mélodies mélancoliques doublées par des hurlements enragés avant The Awakening, le dernier morceau. La recette reste inchangée, le groupe mêle des éléments bruts avec maîtrise, technicité et émotions pour un excellent rendu.

Assault n’est pas là pour plaisanter. Si vous ne connaissez pas le groupe, In Aevum Et Illustrata va vous piétiner avec classe et violence jusqu’à ce que vous n’en puissiez plus ! Mais si vous connaissez déjà la formation, vous constaterez son évolution. Dans tous les cas, on en redemande !

90/100

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