Review 786 : Ex Deo – The Thirteen Years Of Nero

Ex Deo se présente à nouveau au consul.

Créé en 2008 en tant que side-project par Maurizio Iacono (chant, Kataklysm, Invictus), il recrute rapidement Dano Apekian (basse, Ashes of Eden), Stéphane Barbe (guitare, Kataklysm) et Jean-François Dagenais (guitare, Kataklysm), mais aussi les batteurs de Kataklysm pour que le projet prenne vie. En 2020, Jeramie Kling (batterie, Eye of Purgatory, Goregäng, Inhuman Condition, Ribspreader, The Absence, Venom Inc…) les rejoints pour The Thirteen Years of Nero, leur quatrième album.

Si vous connaissez et aimez Kataklysm, je n’ai pas besoin de vous présenter l’album, car vous allez l’aimer de manière assez immédiate. Cependant, le thème change, car comme son nom le laisse supposer, le groupe propose un Death Metal Symphonique/Mélodique axé sur l’histoire de Rome. L’artwork de Seth Siro Anton (Septicflesh) et les orchestrations de Clemens Wijers (Carach Angren) nous feront entrer dans cet univers dès The Fall of Claudius, le premier morceau, introduit par une voix samplée. Les mélodies tranchantes se mettent en marche, tout comme la rythmique martiale et le chant du vocaliste sous ces orchestrations guerrières, puis le groupe continue avec Imperator, un titre plus sombre dévoilé par un clip très violent. Le morceau se prête parfaitement à cette ambiance grave et imposante, tout comme The Head of the Snake, un titre plus rapide mais tout aussi inquiétant et agressif. Les mélodies sombres nous laissent présager de la violence, incarnée par Boudicca (Queen of the Iceni), un titre très martial et incisif que lequel le groupe montre un aspect violent et accrocheur avant d’accueillir Brittney Hayes (Unleash the Archers), qui clôt également le morceau. Britannia: The 9th at Camulodonum continue sur cette dynamique guerrière et solide tout en présentant des sonorités profondes qui n’oublient pas cette dynamique accrocheuse avant Trial Of The Gods (Intermezzo), un titre orchestral majestueux qui nous permet de souffler. Le morceau présente des sonorités épiques qui introduisent à merveille The Fiddle And The Fire, un titre plus viscéral. L’ambiance est à la fois plus sombre, mais également plus saisissante et perçante, puis Sons of the Defiled nous frappe avec une ambiance martiale rehaussée par des orchestrations pesantes. On continue avec des mélodies majestueuses, puis avec la lourde What Artist Dies in Me… et ses sombres orchestrations. Le morceau présente des mélodies dissonantes et guerrières couplées à des tonalités graves et des samples, puis The Revolt of Galba nous dévoile un brouillard mélodieux qui nous retranscrit parfaitement ce que pourrait être une discussion au sénat pour clore l’album.

Le son guerrier d’Ex Deo ne peut que vous séduire. Accompagné des ses guests, le groupe nous présente The Thirteen Years Of Nero avec des influences martiales et des orchestrations qui créent un univers prenant sur lequel remuer le crâne.

90/100

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