Review 823 : Withering Soul – Last Contact

Withering Soul revient avec Last Contact, son nouvel album.

Créé en 1999 aux Etats-Unis, le groupe est actuellement composé du fondateur Christopher (chant/guitare, Blood of the Wolf, ex-Veneficum), accompagné par Rick (batterie, Blood of the Wolf, Matianak…) et Wilder (guitare, Wilder Falotico) pour ce troisième album.

Nous démarrons avec Visitation, une courte introduction qui dévoile à la fois le potentiel mélodique et sombre du son du groupe avant Allegory of the Void qui renforce immédiatement la rythmique. Le chant s’invite également dans cette tempête de Black Metal solide et tranchant, renforçant les harmoniques dissonantes, tout comme sur l’entêtante Carrion Reflection et sa rapidité majestueuse. Le titre laisse à la basse une place assez importante, créant un rendu assez Old School pour appuyer ces mélodies perçantes et glaciales, puis Of Blackened Pillars nous enveloppe dans une mélancolie qui sera écrasée par la rythmique. Le morceau est long, et il permet au groupe de dévoiler toute sa noirceur mais également un passage en son clair, puis la tornade reprend avant Ascent to Madness et sa progression dans les ténèbres étouffantes. Le groupe nous accompagne à chaque pas avec un son pesant, puis les mélodies perçantes refont surface avec Into the Harrowing Expanse, un titre plus technique que les autres. La rythmique épaisse se mêle à ces sonorités aériennes, puis la martiale The Transcendence of Night nous déploie des sonorités mystiques pour créer un contraste aussi intrigant que savoureux. L’album prend fin avec la mystérieuse Uncharted Course, une composition surprenante qui mélange une atmosphère mélancolique et fascinante avec des parties plus lourdes. 

L’univers de Withering Soul est aussi riche que sombre. Les mélodies entêtantes et mystiques de Last Contact créent un vortex de noirceur dans lequel le groupe déverse sa rage, sa mélancolie et surtout sa créativité.

85/100

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