Review 830 : Olympus – Gods

Olympus s’éveille avec un premier album.

Créé en France en 2020, le groupe composé de Cide (basse/chant, FT-17, Tan Noz, Trollheart, Spiritus Sancti), Janus (batterie, Ad Extirpenda, FT-17, Infinityum), Damned, (guitare, Ad Extirpenda, FT-17) et Rem (guitare, Infinityum) nous dévoile Gods

Accompagné d’un artwork de Paul Thureau (Frosttide, ex-Gorgon), ce premier album évoquera les douze dieux de l’Olympe. Le tonnerre accueille la majestueuse Zeus, la première composition. Si les mélodies sont aériennes, la base reste lourde, créant un contraste et une dualité au sein du morceau, puis Hera nous offre un mariage entre sonorités entraînantes et riffs sombres. Quelques patterns plus guerriers apparaissent parfois, alors que Poseidon tente de nous noyer sous ce flot de blast. Les mélodies ne sont pas en reste, dévoilant un côté attrayant et entêtant que le groupe continue de cultiver avec un solo. Demeter reste dans les passages bruts et les riffs efficaces pour nous donner une raison supplémentaire de remuer le crâne au rythme de ces sonorités épiques qui se parent d’éléments Folk mystiques. Les harmoniques brûlantes d’Hephaistos prennent naissance sur des riffs rapides mais très massifs qui nous martèlent consciencieusement avant de laisser place aux lentes et lancinantes mélodies d’Aphrodite, proposant une certaine douceur et une accessibilité imposante. Athena continue avec des riffs martiaux mais réfléchis qui nous feront sans nul doute entrer dans la fosse, luttant contre les riffs tranchants, avant de subir le courroux d’Arès, un titre très solide. La rage est omniprésente sur la rythmique, qui s’apaise à peine sur les refrains entêtants, puis Apollon dévoile des tonalités Old School, mais également des accents plus aériens et planants. Artemis propose une introduction légère mais accrocheuse, puis la rage refait surface, proposant des accélérations bestiales. La fin de l’album se dessine avec l’accrocheuse Hermes et ses riffs peuplés de leads dissonants qui volent autour de nous, puis la sombre Hades vient mettre fin au son avec une introduction mélancolique, suivie par une rythmique infernale, une noirceur abyssale et une puissance brute peuplée de leads perçants, qui donnent naissance à cette outro entêtante.

Le concept d’Olympus est à la fois simple mais très efficace. Les douze morceaux de Gods offrent chacun une partie de la personnalité musicale du groupe, qui se développe sur une base de Black/Death pesante. Un très bon premier effort.

90/100

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