Scribe of Existence surgit à nouveau de l’ombre.
Créé en 2014 par Luke Griffin (chant, Acrania), Jake Hadley (batterie, Acrania), Joe DeSalvo (guitares), et Dave Harmon (guitares), le groupe nous propose Dissolving Realities, un nouvel EP.
On commence avec Aesthetic Phenomenon, une introduction aussi accrocheuse qu’enchanteresse, qui nous propose des leads cristallins qui perdurent sur Scribe Of Existence, un titre aussi mélodieux que viscéral. Le morceau propose des racines Hardcore saccadées, qui se retrouvent parfois mêlées à une violence renforcée par la rage pure, puis Amnesia Embodied retrouve les saccades explosives. Des influences Post-Metal viennent prendre place dans le Deathcore brut, tout comme ces samples dansants, qui laisseront place à un break intense, des parties Electro sur Ancient Lines et surtout cette voix maîtrisée qui aide à développer des harmoniques prenantes avant Fragile Exchange, un titre brutal. Les mélodies semblent emprunter à cette violence brute pour donner naissance à Dreamspace, un titre aussi court qu’angoissant. Si les cris en arrière-plan laissent place à quelques éléments rythmiques, Dissolving Realities vient rageusement nous projeter au sol pour nous frapper en permanence. La violence brute des leads propose des tonalités agressives mais accrocheuses avant que le Deathcore pur ne vienne frapper à nouveau avec cette noirceur, pendant qu’Infinite Existence ne propose des parties rythmiques pesantes et puissantes. Les éléments Electro viendront appeler les breaks et les pig squeals avant que l’inquiétante Bow Before This Moment ne vienne donner une complexité sombre, qui sera refermée par ces cris viscéraux et cette rythmique sombre.
Bien que Scribe of Existence se soit fait attendre, le groupe sait manier à la perfection lourdeur et puissance sur Dissolving Realities. Une once de noirceur, une touche de mélodies et surtout une base efficace. Voilà ce que l’on veut.
90/100