Interview : Der Weg Einer Freiheit

Pour la sortie du dernier album de Der Weg Einer Freiheit, Noktvrn, j’ai eu le plaisir de discuter avec Nikita Kamprad, guitariste et chanteur du groupe.

Chronique de Noktvrn

English version?

Bonjour et tout d’abord, merci beaucoup de m’accorder de ton temps ! Pourrais-tu vous présenter le groupe Der Weg Einer Freiheit et toi, sans utiliser les étiquettes “Black Metal” habituelles ?
Nikita Kamprad (chant/guitare) : Bonjour et merci de nous recevoir ! Nous faisons de la musique qui est profondément connectée à nos sentiments internes et nos émotions. Je vois notre musique comme une sorte de refuge, un compagnon dans les moments de solitude, lorsque l’on est seul et quand il est important de s’écouter soi-même. Bien sûr, vous pouvez apprécier notre musique avec d’autres et évidemment il y a les concerts avec beaucoup de monde au même endroit. Mais j’aime quand les gens ferment les yeux, et s’échappent dans leur propre monde – je fais également ça souvent sur scène. Je pense que notre musique a la capacité de peindre des images dans vos têtes et de renforcer votre propre imagination.

Te souviens-tu d’où le nom Der Weg Einer Freiheit vient ?
Nikita : Quand j’essayais de trouver un nom pour ce projet, je réfléchissais simplement à l’essence de ce que cette musique et ces paroles que j’écrivais signifiaient pour moi. Dans ces premiers titres (je parle ici du premier album), je retrouvais une certaine liberté et la paix à mes yeux. Chacun peut trouver sa liberté individuelle de beaucoup de façons différentes à travers différentes choses, que ce soit la musique, l’écriture, le sport, la cuisine – peu importe. Pour moi, ça a toujours été la musique et les paroles que j’écris dans lesquelles je reçois ma liberté intérieure, et c’est pour celà que ce nom, traduit de manière brute par “la voix d’une liberté” était un résultat logique.

Votre nouvel album Noktvrn est sur le point de sortir, comment vous sentez-vous ? Quelle est l’histoire derrière le nom et l’artwork ?
Nikita : Maintenant que l’album est sorti, nous ressentons un grand soulagement et un épanouissement car nous avons enfin sorti ces nouveaux titres sur lesquels nous travaillons depuis si longtemps.
J’ai quelque part toujours voulu créer un album à propos de la nuit, des rêves et du monde qui se situe entre être éveillé et endormi. Je me souviens qu’il y avait une nuit, ou plutôt un matin plus précisément, en 2018 ou 2019. J’étais réveillé très tôt dans la matinée, quelque part entre 5 et 7 heures et j’étais en fait toujours un peu assoupi mais également réveillé, et ça peut sembler curieux, mais dans cet état d’esprit la structure basique du titre Immortal m’est venue en tête. Une sorte de ligne de basse basique avec un rythme de batterie simple et également toute la construction de l’intro, le premier couplet jusqu’au second refrain. Ca faisait une demie-heure voire même une heure que j’étais allongé dans mon lit, les premiers rayons du soleil brillaient à travers les ombres de la fenêtre, en essayant de trouver leur chemin jusqu’à mes yeux entrouverts et remplissant la pièce de cet espèce de lumière de l’aube violette – un climat que nous souhaitions également exprimer à travers les couleurs et les dégradés de l’artwork. C’est un peu irréel mais intéressant de voir que mon esprit à moitié éveillé ait été capable d’écrire un morceau, et j’ai trouvé cette expérience tellement bizarre mais tellement inspirante en même temps que l’on peut dire que c’est le point initial du moment où j’ai décidé de baser l’album entier sur le thème de la nuit.
J’ai toujours eu un faible pour la musique classique, et Frédéric Chopin est l’un des compositeurs qui m’ont beaucoup inspiré, particulièrement pour ses soi-disant “pièces nocturnes” pour piano – les Nocturnes. Je vois la musique, également le Metal, plus comme une orchestration de d’éléments/instruments différents, soigneusement composés qui créent une certaine image et ambiance uniquement lorsqu’elles se consument dans l’image entière. En travaillant beaucoup en studio durant les dernières années, j’ai trouvé qu’un instrument peut bien sonner et être merveilleux quand il est joué seul, mais si tu fais des albums, ce qui est important est une combinaison d’éléments et sonner dans le contexte du groupe. Si tu écoutes uniquement la piste de guitare seule, tu ne comprendras jamais l’ensemble, et c’est pareil si tu écoutes uniquement les violons d’un orchestre symphonique par exemple. L’approche un peu classique m’a fait rentrer de plus en plus dans la composition dernièrement, bien que même sur Noktvrn il n’y ait pas de connexion directe avec des pièces classiques comme les Nocturnes de Chopin. Avec le titre de l’album, je voulais juste faire une sorte d’hommage au grand compositeur qu’était Chopin.

Comment s’est passé le processus de composition pour cet album ? Était-il différent des précédents albums ?
Nikita : Une fois encore, la composition en elle-même est restée entre mes mains. Cependant, depuis que j’ai commencé à écrire Noktvrn j’ai eu l’idée de le faire enregistrer plus tard par le groupe entier dans son environnement live. Ce qui signifie que je devais prendre en compte à l’étape de composition que les transitions entre les parties et les riffs s’enchaînent naturellement, et que les différentes parties de batterie laissent à Tobias assez de temps pour récupérer et être capable d’enregistrer chaque morceau d’une seule traite du début à la fin. C’est pareil pour le chant et les autres instruments bien sûr. Nous faisons essentiellement en sorte que les morceaux ne soient pas trop difficiles à jouer, ce qui d’un autre côté fait que nous jouons uniquement des choses que nous sommes capables de jouer, en nous concentrant uniquement sur les choses importantes dont les morceaux ont réellement besoin. Je ne dis pas que les albums précédents sont écrits de façons à ce que nous ne puissions pas les jouer (nous les jouons sur scène d’ailleurs), mais ils ont plutôt été écrits de façon à bien sonner en studio sans trop penser à comment ils sonneraient en live. Ce qui donne aux titres un ressenti différent au niveau de l’étape de composition, ce qui les rends plus compacts d’une certaine façon, et finalement plus accessibles et plus simples à consommer (pas d’une mauvaise manière).

Comment avez-vous travaillé avec Max Löffler concernant l’artwork ? Quelle est la connexion avec la musique ?
Nikita : Nous travaillons avec Max Löffler depuis plus de sept ans et trois sorties à présent. Il est juste très accessible et c’est un artiste vraiment dévoué. Ce n’est pas un de ces artistes qui fait “encore une pochette de Metal” pour nous, au lieu de ça il essaye toujours de relier l’artwork avec l’idée et l’ambiance musicale. Pour cette pochette c’était important pour nous de montrer cette atmosphère sombre et nocturne où l’album transporte, trouver une typographie adaptée et la faire ressortir des autres pochettes, mais en même temps ne pas faire en sorte qu’elle soit trop complexe. Ce qui ressort (sur la pochette) ce n’est quasiment qu’une sorte de dégradé de couleur et des formes simples, principalement basées autour d’un “V” – vu que Noktvrn est notre cinquième album studio. Nous sommes très contents du résultat, et en tenant les exemplaires physiques entre nos mains, et pas seulement en les regardant sur un écran d’ordinateur, maintenant ça fait encore plus sens. Tout, que ce soit les matériaux utilisés, les pelliculages, les couleurs de vinyles, tout sert vraiment bien à l’artwork.

L’album débute avec le morceau Finisterre II, qui est un écho à l’album précédent, appelé Finisterre, comment avez-vous fait en sorte de créer un lien entre les albums ?
Nikita : Ils ne sont en réalité pas plus connectés l’un à l’autre que par les titres. Donc il n’y a pas de lien au niveau musical ou au niveau des paroles entre eux. Cependant, il y a un lien émotionnel. Quand j’ai écrit l’album précédent, et particulièrement le titre Finisterre (qui peut être traduit par “fin du monde”), j’ai eu l’impression que certaines choses allaient vraiment mal dans notre monde. En le voyant aujourd’hui et en voyant comment nous continuons de détruire notre planète, ça n’a pas aidé mon impression. Donc appeler le premier titre de notre nouvel album Finisterre II, qui sert en même temps d’intro à l’album, c’était simplement pour moi une continuité des pensées qui étaient énormément présentes sur l’album précédent, ce qui contribue à penser que nous continuons à n’en avoir rien à foutre de notre planète.

Vous avez accueilli Dávid Makó (The Devil’s Trade, Stereochrist), sur le titre Immortal, comment avez-vous travaillé avec lui ?
Nikita : J’ai connu Dávid, aka The Devil’s Trade sur une tournée en 2018 où j’ai aidé Crippled Black Phoenix à la guitare et il était le groupe d’ouverture. A peine six mois plus tard en 2019 nous (DWEF) l’invitions sur notre tournée anniversaire des dix ans en tant qu’ouverture et nous sommes instantanément tombés amoureux de sa musique, de sa voix et de son caractère doux. Vu que nous avons cette sensation que nous partagions la même gamme d’émotions à travers notre musique (bien que nos styles musicaux soient assez différents), je voulais avoir sa contribution sur notre album et Immortal était le premier titre auquel j’avais pensé. Il fait le chant clair sur les couplets et je fais les cris dans les refrains lourds. Il a simplement eu les paroles et les enregistrements démo et il a été totalement libre d’enregistrer ses parties dans la création de ses lignes vocales. Nous sommes tellement heureux de comment ça s’est passé et nous sommes vraiment honorés de l’avoir sur notre album à présent. En considérant qu’Immortal est déjà un titre très spécial qui se distingue des patterns traditionnels de DWEF et Dávid l’a rendu encore plus spécial avec sa voix.

Mon titre préféré est Gegen das Licht, le plus long. Comment avez-vous fait en sorte de mêler une ambiance lancinante, brute et des sonorités profondes ?
Nikita : Je me souviens de ce morceau comme l’un des plus difficiles à terminer. Après avoir obtenu l’entièreté de l’introduction (qui consiste simplement en un seul pattern de guitare) et 6-7 minutes déjà terminées et enregistrées, j’ai eu une sorte d’impression que j’allais droit dans une impasse. J’ai essayé tellement d’idées différentes et de riffs dans la seconde partie du titre mais à chaque fois j’atteignais un point où je me disais “non, ça ne sonne pas bien”. Donc ce que j’ai fait, c’est que j’ai détruit l’intégralité du titre, à part l’introduction, et j’ai tout réécrit en quelques jours. Des fois, il te faut juste (presque) tout recommencer pour avoir de nouvelles idées et de nouvelles approches avec lesquelles tu te sens à l’aise. Comment est-ce que ça marche exactement, je ne pourrais pas le dire. La plupart des riffs et parties viennent naturellement, je n’y pense pas vraiment mais je peux sentir une certaine sensation quand un morceau touche le point adéquat dans la direction désirée. La deuxième partie du titre a clairement une vibration “premier album” forte, et si tu l’écoutes attentivement il y a même une connexion musicale avec le titre Ewigkeit. Les longs titres sont toujours plus difficiles à écrire que les titres courts, vu que le point culminant du suspens est bien plus difficile à maintenir sur une durée de 10 minutes et plus. Mais au final ces morceaux sont souvent les plus appréciés des auditeurs, donc je suppose que ça en vaut la peine !

J’ai été également surpris par Haven, le dernier, qui ne contient que du chant clair. Comment avez-vous créé celui-ci ?
Nikita : Haven a été écrit avec seulement une guitare acoustique et il a également été le premier titre pour lequel j’ai écrit la musique et les paroles en même temps. Il m’est venu très naturellement en seulement quelques heures. C’est clairement l’un des deux différents titres de l’album et il a été le premier pour lequel j’ai essayé des paroles en anglais. Le chant clair en falsetto est également quelque chose de complètement nouveau que je voulais essayer et honnêtement, quand j’ai écrit le titre, je n’en étais pas certain. Mais quand je l’ai fait écouter aux autres, ils sont immédiatement tombés sous le charme de cette nouvelle approche vocale même si ce n’est pas quelque chose à quoi tu t’attends pour un titre de Der Weg Einer Freiheit. Maintenant, il est devenu un de nos favoris de l’album et il est devenu important pour l’évolution du son du groupe sur cet enregistrement, ouvrant de nombreuses portes pour le futur.

Comme nous le savons tous, la crise du Covid-19 a foutu en l’air énormément de choses depuis l’an dernier, comment avez-vous fait face à la situation en tant que groupe ? Est-ce que la crise a eu un impact sur l’album en lui-même ?
Nikita : Eh bien, j’étais certain de vouloir commencer à écrire de nouveaux titres en 2019, et particulièrement en 2020 de toute façon, pour me confiner en studio et être créatif. Je ne veux absolument pas minimiser les effets de la misère du Covid dans notre monde, et particulièrement dans la scène musicale, mais d’un autre côté ça m’a aidé à rester focalisé et concentré sur l’écriture du nouvel album. Cependant, nous savons certainement qu’il y a tellement de groupes et de gens qui travaillent dans l’industrie de la musique qui ont tout simplement perdu leur travail du jour au lendemain, en ne pouvant pas travailler pendant des mois maintenant. Qui sait si ou quand la scène musicale se relèvera de ça, puisque nous avons remarqué qu’il y a déjà un manque de techniciens live et d’ingénieurs (son/lumière, ndlr), des salles qui ferment, des festivals qui s’arrêtent, pour donner simplement quelques exemples de l’impact du Covid-19.

Même s’il y a toujours beaucoup de doutes concernant la situation mondiale, vous avez une tournée de planifiée en Allemagne, comment la sentez-vous ?
Nikita : Pour être honnête, je me suis senti assez partagé concernant ces concerts. Oui, nous savions que la pandémie ne s’arrêterait pas de sitôt quand nous avons confirmé il y a une demie-année. Mais avec l’augmentation des chiffres, ça a fait de l’organisation et la tenue des concerts un challenge très complexe pour nous, le tour manager, les promoteurs et également pour le public – il y a eu des restrictions, oui, mais nous avons eu l’impression que les gens étaient toujours très enthousiastes et enfin heureux de nous voir malgré les difficultés que la pandémie a entraînées. Nous avons eu de la chance de jouer ces concerts puisqu’en ce moment il y a déjà de nouvelles restrictions en Allemagne, qui n’auraient pas rendu les concerts possibles. Nous avons pu jouer 6 concerts sur 10, ce qui n’est pas un mauvais résultat en prenant en compte cette époque folle. Nous espérons, comme probablement tout le monde, que le monde ait un peu plus de stabilité rapidement, ce qui rendrait à nouveau raisonnables les tournées internationales et les voyages.

Te souviens-tu de la première fois où tu as essayé de jouer d’un instrument ? Quand et comment est-ce que ça s’est passé ?
Nikita : Ca devait être le piano dans la maison de mon oncle, avec qui j’ai pris mes premières leçons. Il était enseignant au conservatoire local, donc il était un pro du piano, et l’une des premières personnes à m’avoir mis en contact avec un instrument de musique si je me souviens bien. Le piano a été le premier instrument dont j’ai appris la pratique, bien avant de m’intéresser à la guitare.

Qu’est-ce que tu aimes dans ta musique que tu ne retrouves pas dans celle des autres groupes?
Nikita : C’est assez simple : pour moi, ma musique est comme un journal. Je peux lui dire tout ce que je ne pourrais pas dire à quiconque, et je fais ça depuis plus de 14 ans maintenant de manière professionnelle et publique, et plus seulement pour moi-même, c’est toujours une sorte de voyage dans le temps si j’écoute l’ancienne musique et les paroles que j’ai écrites avant. C’est quelque chose de très personnel auquel je suis évidemment très connecté, mais c’est juste la part émotionnelle des choses. Bien sûr, il y a des tas d’autres groupes et artistes, avec qui je ressens une connexion, et qui peuvent jouer de leur instrument des milliers de fois mieux que nous haha ! Mais ce n’est pas ce qui importe, pour moi trouver une connexion émotionnelle avec la musique est la chose la plus importante.

Est-ce que tu ressens des changements entre maintenant et lorsque le groupe a débuté ?
Nikita : Bien sûr. Comme je l’ai écrit plus haut, la musique est comme un journal. Comme tu évolues en tant qu’être humain, que tu expérimentes de nouvelles choses, que tu rencontres de nouvelles personnes, que tu fais face à des pertes et des changements, c’est ce qui est est la base de ma musique. Je n’écrirais plus le premier album aujourd’hui, simplement parce que je ne suis plus la même personne. Bien sûr, je suis dans un cheminement, mais il y a des années d’expérience entre maintenant et à cette époque, et il y a eu beaucoup de changements, musicalement et également techniquement. Les moyens que j’ai à ma disposition pour écrire de la musique ont changé, il y a tellement de nouvelles choses différentes que j’aimerais essayer et je suis certain qu’il y aura toujours une certaine somme d’innovations à travers notre musique. Donc les changements dans notre son sont assez inévitables et c’est une bonne chose selon moi.

Est-ce que tu as des hobbies en dehors de la musique ? Est-ce que tu as également un travail, ou est-ce que les revenus de ta musique te permettent de vivre ?
Nikita : Nous avons tous notre travail, bien que deux d’entre nous soient freelance et par conséquent assez flexibles en terme de management. Toutefois, nous ne sommes pas à plein temps dans le groupe ce qui implique que parfois ça rend la logistique et les tournées difficiles vu que tu dois toujours compter tes jours de congé par rapport à ton travail. Donc nous ne pouvons être sur la route 300 jours par an, mais ce n’est pas non plus notre but. Nous sommes heureux de notre travail, et nous ne voulons pas être entièrement dépendants du groupe. La chose la plus importante dans nos vies, en revanche j’aime également faire du vélo pendant l’été, notre bassiste Nico est tatoueur à temps partiel et tout le monde a ses propres projets personnels sur lesquels nous travaillons pendant notre temps libre.

Est-ce que tu as déjà entendu parler de la scène Metal française ? Quels groupes connais-tu ?
Nikita : J’aime vraiment ce qui se passe dans la scène française depuis un moment. Des groupes comme Deathspell Omega, Regarde Les Hommes Tomber, Blut aus Nord, mais aussi des choses plus axées Electronic comme Carpenter Brut, Perturbator et Igorrr sont de bons exemples de la variété de la scène Française.

Quel album de Black Metal considères-tu en tant qu’album “culte du Black Metal” pour toi ?
Nikita : Pour moi, Anthem to the Welkin at Dusk d’Emperor est l’un des meilleurs albums de Black Metal de tous les temps.

Quel est selon toi le meilleur album de Black Metal de l’année 2021 ?
Nikita : Honnêtement je n’ai pas écouté tant de nouveaux albums que ça cette année, mais A Diabolic Thirst de Spectral Wound est un album que j’ai énormément apprécié.

Et si je te demandais de comparer la musique de Der Weg Einer Freiheit avec un plat ? Lequel choisirais-tu et pourquoi ?
Nikita : Je ne sais pas vraiment quoi répondre haha ! En cas d’urgence, la pizza fonctionne toujours.

Est-ce qu’il y a des musiciens ou groupes avec lesquels tu aimerais collaborer, pour un titre ou plus ?
Nikita : Leprous et particulièrement leur batteur Baard Kolstad, ce serait intéressant de collaborer avec lui.

Dernière question : avec quels groupes voudrais-tu tourner ? Je te laisse créer une tournée avec Der Weg Einer Freiheit et trois autres groupes !
Nikita : Même si nous avons déjà tourné avec eux, ce serait Regarde Les Hommes Tomber et The Devil’s Trade. Je pense que je ne pourrais imaginer de meilleurs compagnons de route. Pour le troisième groupe, je nommerais Deathspell Omega même s’ils ne joueraient jamais en live je suppose. J’aimerais juste les voir jouer !

C’était ma dernière question ! Merci énormément de m’avoir accordé de ton temps, je te laisse les mots de la fin !
Nikita : Merci pour cette longue interview, et pour nous avoir donné la chance de parler de notre groupe et du nouvel album. Nous apprécions grandement votre soutien, et nous espérons vous revoir rapidement !

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