Druid Lord revient célébrer l’année 2022 avec un nouvel album !
Créé en 2010 aux Etats-Unis, le groupe composé de Tony Blakk (chant/basse, ex-Acheron, ex-Equinox), Pete Slate (guitare, ex-Acheron, ex-Equinox), Elden Santos (batterie, Ring of Scars, Alphæus) et Chris Wicklein (guitare, Killing Addiction) nous propose Relics of the Dead, son troisième album.
L’album commence avec Relics of the Dead, un titre à l’introduction mystique qui deviendra rapidement pesant et gras tout en accueillant un chant morbide. Les leads proposent des sonorités plus aériennes qui piochent dans le Heavy Metal, alors que la rythmique nous écrase sous son poids et nous amène sur Thirteen Days of Death, un titre à l’ambiance sombre. Les harmoniques lancent des tonalités abrasives et entêtantes qui créent un contraste avec cette graisse sonore et ces cris menaçants, puis le break offre une part de sauvagerie au morceau, avant que Mangled as the Hideous Feed ne vienne hanter notre esprit. Une fois de plus, la différence de tonalités se ressent dans les riffs, et l’agression est totale, créant un chaos organisé qui prendra fin avec Nightside Conjuring, une angoissante interlude. La voix samplée sera suivie de quelques notes en son clair, puis Immolated Into Ashes nous recouvrira de sonorités angoissantes et pesantes. La lenteur apocalyptique des riffs sera accompagnée d’une mélancolie berçante qui prend naissance dans la saturation, puis le tempo va accélérer pour nous balayer sur son passage, laissant le champ libre pour Festering Tombs et son chaos prenant. La base rythmique rappelle facilement un paysage dévasté où seuls les cris et les leads rodent, créant cette angoisse menaçante alors que Monarch Macabre propose des éléments rapidement entêtants. Le morceau est assez accessible, mais il permet au groupe d’exploiter pleinement ses harmoniques accrocheuses, alors que la rythmique deviendra épique, puis elle laissera à la brève Ethereal Decay la possibilité de refermer l’album dans ces tonalités Old School empruntées au cinéma d’horreur.
Avec ses influences clairement marquées, Druid Lord propose des titres gras et lourds. Relics of the Dead nous dévoile sans mal sa rythmique épaisse surmontée de leads entêtants sur lesquels on retrouve ce chant macabre qui donne sa saveur à l’angoisse.
85/100