Review 1132 : Speckmann Project – Fiends of Emptiness

Speckmann Project reprend du service.

Créé par Paul Speckmann (basse/chant, Master, Cadaveric Poison, Johansson & Speckmann, ex-Krabathor…), le groupe sort un premier album en 1990 suite à un rejet pour le premier album de Master. En 2021, le musicien s’entoure de Rogga Johansson (guitare/basse, Paganizer, Megascavenger, Massacre, Revolting…), Kjetil Lynghaug (guitare, Paganizer, Stass…) et Jon Rudin (batterie, Wombbath, Just Before Dawn…) pour composer Fiends of Emptiness, qui sort en 2022.

Le premier constat est très simple : chaque seconde de cet album sent le Death Old Schol brut aux racines suédoises. Treize compositions pour un peu plus d’une demie-heure de violence pure et axée sur des riffs efficaces surmontés d’un chant viscéral et déchaîné, laissant parfois des leads sanglants apparaître en plaçant des influences Thrash, voilà ce qui vous attend. Les seules pauses que le son agressif offrira seront les délimitations entre les morceaux, qui enchaînent clairement des riffs efficaces et puissants pour accompagner la vague de rage du chant, qui ne perdra pas un seul instant. Dès Absolute Power, le premier morceau, on se rend compte que les musiciens se sont basés sur de l’agressivité pure pour construire leurs compositions, et que chaque titre en est infusé. Les titres les plus marquants pour moi resteront Destroy The Weak, The Victims In Silence They Lay et The So-Called Tyrants, mais l’album est très régulier, ce qui nous offrira une sensation de violence constante qui ne prendra fin qu’avec Then The Calm Before The Storm, une composition qui reste dans cette optique d’efficacité pure qui briserait des nuques en live. L’album cessera avec Through Darkness, une composition très étrange, qui dévoile des influences Noise planantes, avant de laisser un sample vocal exposer ses idées avant de prendre fin et de nous laisser avec un vide complet.

Si vous aimez le Death Metal brut et intransigeant, Speckmann Project répondra à vos attentes. Avec Fiends of Emptiness, on retrouve de la rage, un son Old School et des riffs efficaces, ce qui nous offre un album solide et accrocheur.

75/100

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