Review 1137 : Credic – Vermillion Oceans

Il est temps pour Credic de refaire surface.

Créé en 2005 en Allemagne, le groupe composé de Stefan Scheu (chant), Andreas Steinle (guitare), Oliver Ecke (guitare), Martin Stump (basse) et Waldemar Janzen (batterie/samples) dévoile Vermillion Oceans chez Black Lion Records.

L’album débute avec l’entraînante Tides Disharmonized qui révèle immédiatement un groove moderne et des sonorités Electro pour agrémenter la rage du Death Mélodique. La moshpart massive fera des ravages en live, puis le final plus doux nous conduit à Vermillion Oceans, le titre éponyme et sa rage contagieuse. Le groupe pioche dans les racines Old School de son style tout en créant un contraste avec des éléments plus modernes ou des leads hypnotiques, puis Darkened Fields viendra nous apaiser avec une rythmique plus lente. Des harmoniques agressives se joignent à l’énergie brute, créant un contraste avec les parties calmes, alors que The Path propose un son sombre et oppressant. Quelques influences martiales se joignent au morceau qui laisse également ses influences modernes faire surface, puis Interhuman Gravity frappera avec ce mélange habile de modernité et de sonorités Old School tout en plaçant une dissonance agressive. Les vagues de leads entêtants se mêlent parfois à une rapidité intense et à des mélodies entraînantes, puis la moshpart finale nous conduit sur Autumns Spring et ses tonalités aériennes. Le morceau est assez calme tout en restant pesant, tirant profit des mélodies mystiques avant que Chosen Ordeal ne vienne faire renaître la rage pure. Le titre dévoile des éléments plus techniques pour s’allier avec cette rapidité ravageuse, créant un contraste avec l’épique The Mountains Between Us, qui sera beaucoup plus ancrée dans ce groove prenant. Les riffs martiaux accueillent ces leads planants avant de prendre fin, nous laissant sur Tethys Mix et son introduction mélancolique. Des influences Black Metal se joignent finalement à ce doux piano pour un passage intense avant que Long Street ne vienne refermer l’album avec sa rythmique flamboyante. La violence brute se mêle à des passages accrocheurs tout en restant dans les influences Old School du groupe, puis le final se montre apaisant.

Pour être honnête, Vermillion Oceans est mon premier contact avec l’univers de Credic. Et je constate que le mélange entre sonorités Old School et modernes du groupe est extrêmement efficace, que ce soit lors des parties les plus violentes ou des accalmies accrocheuses.

85/100

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