Review 1158 : Dragonbreed – Necrohedron

Dragonbreed vient de naître.

Créé par Stefano Fiori (chant, Graveworm), Arkadius “Akki” Antoik (guitare, Suidakra, Realms of Odoric), Sebastian Jensen (guitare, Suidakra), Christoph Zacharowski (basse, ex-Suidakra) et Ken Jentzen (batterie, Suidakra, Exit Smashed), le groupe sort Necrohedron, son premier album, en 2022.

Avec un tel line-up, les influences du groupe sont assumées. The Undying nous le confirme en s’ancrant dans un Death Metal Mélodique ravageur et effréné, tout en proposant des éléments plus doux orientés sur les influences Folk. Les leads intenses se mêlent à cette voix claire, puis Summoning The Arcane enchaîne avec des riffs prenants et bruts, qui dévoilent des influences mélancoliques. La rythmique est de plus en plus accrocheuse sur ce morceau, qui deviendra extrêmement intense sur la fin, juste avant que The World Beyond ne nous enveloppe dans sa mélodieuse quiétude. Les sonorités Old School nous feront remuer la tête sans mal, même lors de ce break surprenant, puis le doux final nous mène à Sinister Omen et sa mélancolie aérienne. La férocité des riffs nous propulse dans une ambiance agressive, qui sera contrastée par les leads planants, mais également par cette voix profonde avant que Dawn of Calamity ne vienne apporter un son tranchant. Le morceau apportera également des influences Folk apaisantes sur le break, puis des racines Heavy au niveau du solo, tout en conservant l’agressivité, ce qui se ressent sur l’énergique Offerings From Yonder et ses influences brutes. Les leads mélodieux et les parties vocales calmes donnent au titre une ambiance froide au morceau, avant que l’instrumentale ne s’emballe, puis Curse Of The Forlorn nous offre également des tonalités brutes couplées à une lenteur épique. L’album prendra fin avec la sombre A Reconstruction Of Aeons Obscure et ses tonalités pessimistes, qui placera des harmoniques lancinantes dans les rythmiques énergiques.

L’alliance des musiciens de Dragonbreed nous offre un excellent son. Accrocheur, mélodieux et motivant, Necrohedron nous permet d’explorer des racines Old School et des sons plus modernes, tout en explorant une dynamique efficace.

85/100

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