Corpsessed se relève avec un nouvel album.
Créé en 2007 en Finlande, le groupe composé de Niko Matilainen (chant), Matti Mäkelä (guitare/chant, Tormentor Tyrant, Profetus, Tyranny), Jyri Lustig (guitare), Jussi-Pekka Manner (batterie, Lie in Ruins) et Tuomas Kulmala (basse, Cataleptic, Lie in Ruins, Perdition Winds) annonce Succumb to Rot, son quatrième album, pour 2022.
L’album débute avec Succumb to Rot, une courte introduction qui place les bases de ce son solide aux leads tranchants avant que Relentless Entropy ne frappe avec une énergie brute et des riffs abrasifs. Le blast et les hurlements bestiaux sont également de la partie, puis les harmoniques glaciales s’invitent au carnage, qui finira par ralentir pour devenir étouffant. L’énergie renaît avec Death-Stench Effluvium et son tempo élevé, qui laisse ces riffs dissonants et épais faire rage sous des hurlements massifs qui ralentissent à peine, puis Spiritual Malevolence dévoile des leads entêtants qui collent parfaitement à l’ambiance sombre et mystérieuse de l’introduction. Le groupe place des riffs efficaces et très rythmés pour alimenter leur Death Metal puissant avant de nous dévoiler une dissonance oppressante, alors que Calling the Void viendra renforcer les sonorités Old School massives et accrocheuses. Le titre semble inarrêtable, plaçant des leads perçants sur cette base écrasante couplée à un chant imposant, alors que Sublime Indignation dévoile un groove malsain et très accrocheur qui accueille des harmoniques dissonantes. Le groupe joue clairement avec l’oppression sur ce morceau pesant, qui nous conduit à Profane Phlegm et son introduction lente, qui finira par exploser pour nous laisser apprécier ce blast ravageur. Les influences Death/Doom seront de sortie pour le break, puis la vague de violence nous dirige sur Pneuma Akathartos, la dernière composition, qui va placer des influences assez diversifiées sur la rythmique épaisse, la faisant accélérer et ralentir à volonté.
Sans surprise, Corpsessed manie le Death Metal à sa guise. Qu’il soit Old School, lent ou au contraire rapide, le son de Succumb to Rot va forcément vous plaire, d’une manière ou d’une autre. Laissez l’oppression vous gagner.
90/100