Review 1186 : Come To Grief – When the World Dies

Come to Grief nous présente son premier album.

Créé en 2014 par Terry Savastano (guitare/choeurs, ex-Martyrvore) et Chuck Conlon (batterie), deux anciens membres de Grief, le groupe est complété par Jonathan Hébert (guitare/chant) et très récemment Jon Morse (basse). Après deux EPs et un split avec Fistula, le groupe sort When the World Dies chez Translation Loss Records

A noter que c’est Randy Larsen (Empty Flowers, Slow Death, ex-Cable, ex-Isis), ancien bassiste du groupe, qui s’est chargé de cet instrument. L’album est enregistré, mixé et produit par Kurt Ballou (Converge) et l’artwork a été réalisé par Paolo Girardi (Firespawn, ACOD, Creeping Fear, Chthe’ilist…).

L’album débute avec Our End Begins, une introduction qui place les bases de cette saturation Sludge/Doom massive et malsaine. La lenteur oppressante laisse place à Life’s Curse, une composition qui propose également des hurlements abrasifs pour accompagner la rythmique écrasante mais surtout très accrocheuse. Le son sale est relativement efficace et sombre, et il ne s’arrêtera que pour laisser Scum Like You prendre la suite avec une introduction inquiétante, qui se transformera en riffs très groovy et surtout très abrasifs. Les percussions et la basse apportent une base très pesante à ces leads entêtants et aux parties vocales torturées alors que Devastation Of se montre légèrement plus énergique et menaçante. Les riffs sont plus directs et proposent des harmoniques dissonantes, puis When the World Dies se pare d’effets imposants et inquiétants pour construire sa rythmique lancinante. Le son très lent laisse quelques leads, de guitare ou de basse, nous apporter des sonorités accrocheuses avant que le son ne s’étouffe et laisse place à Bludgeon the Soul / Returning to the Void, un titre imposant et assez long qui permet au groupe d’inclure plus de parties vocales qu’à l’accoutumée. Le solo viendra sonner la fin du titre, juste avant que Death Can’t Come Soon Enough, le plus long morceau, n’annonce la fin de l’album avec un son toujours aussi gras et lent, mais on retrouvera tout de même des parties plus énergiques et pesantes. Après un final très martial, le groupe rendra les armes, nous laissant avec un vide total.

Pour les amateurs de Sludge, Come to Grief est une perle. Le groupe ne va pas révolutionner le style, mais plutôt se placer en tant que choix très efficace avec When the World Dies et sa noirceur apocalyptique, sa lourdeur entêtante et ses différentes influences perçantes.

80/100

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