Review 1246 : In Nothingness – Black Sun Funeral

In Nothingness se hisse sur le devant de la scène.

Créé en 2014 au Japon par Kenta “Lord Nothingness” Inoue (tous instruments/chant, Ancient Cosmos, Daemonian, Holiest Era…) sous le nom de The Eternal Nothingness, le groupe change de nom en 2016 puis sort un EP l’année suivante. Black Sun Funeral, son premier album, sort en 2022.

L’album débute avec The Garden of Pain, un titre assez mélancolique aux racines suédoises qui se montre relativement efficace. Les riffs sont massifs et rapides, le chant apporte une dose d’agressivité supplémentaire, puis les leads apportent des éléments aériens, tout comme sur Sadness is My Cross et son groove sombre. Les éléments Old School trouvent leur place dans le mix, comme ce son de batterie sourd ou les accélérations agressives, mais les racines Death Mélodique refont surface, tout comme sur Shadow of Grief et ses sonorités accrocheuses ancrées sur la lourdeur de la rythmique. Le son reste très brut et sale, alors que The Moon that Never Rises Again nous dévoile une introduction très douce qui nous laisse avec des riffs entêtants. Les leads et les hurlements nous écrasent avec un contraste massif, laissant parfois la douceur prendre le contrôle de ce son saturé qui continue avec A Nameless Grave et ses pointes de technicité. La basse offre également une base groovy à ces leads épiques et à ce blast ravageur qui sévit régulièrement pour apporter la touche de rage à la composition, puis Into Obscurity continue sur cette recette extrêmement efficace. Une fois de plus, les racines Old School ravageuses feront un carnage sur ce son malsain mais mélodieux, qui nous mène à The Last Autumn, un entracte assez doux et épique. La rythmique se renforcera après la moitié de ce court morceau instrumental, puis Black Sun Funeral enflammera ses riffs pour clore l’album avec une intensité majestueuse, couplée à un break acoustique lancinant et des éléments tranchants.

In Nothingness connaît le Death Mélodique sous toutes ses formes. Black Sun Funeral sait s’inspirer des racines du style pour nous offrir des titres solides et perçants tout en s’assurant un son épais et très Old School.

85/100

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