Review 1251 : Inanimate Existence – The Masquerade

Inanimate Existence est de retour pour son sixième album.

Créé en 2011 aux Etats-Unis, le trio composé de Cameron Porras (chant/guitare, ex-Flesh Consumed), Ron Casey (batterie, Continuum, ex-Rings of Saturn) et Scott Bradley (basse, ex-Desecrion) continue sa collaboration avec The Artisan Era pour la sortie de The Masquerade.

L’album débute avec l’inquiétante intro d’Endless Waves, une composition lourde et très complexe qui laisse également un blast massif s’installer. Le titre reste cependant très mélodieux, avec ses nombreux leads et ses sonorités planantes en arrière plan, tout comme sur Buried Beneath Scars et sa basse très marquée. La rythmique reste très solide et technique comme à son habitude, et les hurlements puissants créent un contraste important avec les leads dissonants, alors que The Masquerade, le titre éponyme, dévoile des tonalités pesantes et majestueuses. On retrouve également un break très axé sur les influences Progressive du groupe, puis la violence refait surface avant qu’Into the Underworld ne nous engloutisse dans sa noirceur entrainante. Les mélodies et harmoniques nous enveloppent lentement pendant que la base du titre développe les éléments les plus intrigants, tout comme sur Wandering White Halls et sa sombre douceur. Les leads nous offrent des sonorités transcendantes pendant que la rythmique et le chant nous écrasent, puis Return to the Dream revient dans cette violence plus brute développée par des influences Old School. On retrouve tout de même quelques touches de quiétude dans ce bloc d’agressivité, tout comme dans Heart of the Inferno qui laisse même des sonorités épiques se mêler à la violence effrénée. Le final sera particulièrement lourd, et il nous laissera avec l’ésotérique Ending the Ritual, la dernière composition, qui se montre aussi rapide et abrasive que mystique et entêtante pour refermer l’album dans le même état d’esprit.

L’univers d’Inanimate Existence est fait de violence, c’est un fait, mais elle est contrastée par des éléments beaucoup plus complexes. The Masquerade place des mélodies, des ambiances planantes et des éléments techniques tout au long de l’album, le rendant intéressant en permanence.

85/100

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