Si vous aimez le Japon et la violence, Kami No Ikari ne peut que vous plaire.
Créé récemment en France par Yumi Kami (chant), Rod (guitare), Silvère (guitare), Oni no Jim (basse) et Yohann Dieu (batterie), le groupe nous dévoile son univers avec Hakaï, son premier EP.
On débute avec Sacrifice, un titre assez énergique qui mélange la base de Deathcore à des orchestrations entêtantes et motivantes. Le groupe n’hésite pas à placer des rythmiques effrénées pour accompagner les hurlements dévastateurs, tout comme sur Apocalypse Now, Not Later, titre enregistré avec Krzysztof Klingbein (Deathspawn, ex-Aggressor) à la batterie. Il va sans dire que la rage mène le morceau, qui sait également proposer des parties plus douces et mélodieuses comme ce break suivi par une partie de tapping hypnotique, puis Confession nous dévoile des influences plus dissonantes avant de laisser la rythmique lourde s’exprimer. On retrouve également des influences plus complexes et planantes dans ce morceau avant que le groupe n’accueille Asmo et Hunter du groupe Solar Eruption pour Human Nature. Le titre se montre aussi aérien et intense qu’agressif, puis dévoilera l’une des moshparts les plus sales du style, mais également quelques influences Hardcore avant que Wrath Of The Gods ne laisse Ryu Miura du groupe japonais Divinitist placer des parties de chant sur ce morceau incroyablement efficace. Le mélange des influences est redoutable et il laissera place à ce break mi-surpuissant mi-ambiant nous étouffer avant de revenir à cette puissance brute.
Si vous ne les connaissez pas encore, Kami No Ikari vont vous écraser. Le groupe est jeune, et leur univers est particulier, mais ils ont fait d’Hakaï un premier contact brutal et travaillé avec la scène Deathcore. A suivre.
80/100