Review 1613 : As Light Dies – The Laniakea Architecture Volume II

As Light Dies écrit son nouveau chapitre.

Neuf années après son précédent album, le groupe composé d’Óscar « NHT » Martín (guitare/chant, Alien Syndrome 777, Garth Arum, Deemtee), Jesús Villalba (violon), Miguel A. Guitierrez (basse), Andy C (batterie), Cristina R.Galvan (chant), Daniel Maqueda (claviers), Sofía M.R. (violoncelle/chant) et Antonio C.Herrero (fado/flûte) et annoncent la sortie de The Laniakea Architecture Volume II, leur quatrième album, chez Darkwoods.

Falling Apart, le premier titre, nous met immédiatement face à une rage brute et à des sonorités aussi étouffantes qu’agressives, mêlant patterns directs et passages complexes sous une vague d’influences Black Metal intrigantes. Le titre est long, et il permet au groupe de jouer sur une ambiance inquiétante en intégrant des éléments effacés ou saccadés empruntant à un Death Metal moderne ravageur, mais quelques éléments Prog plus doux sont également de la partie avant qu’un final très doux ne nous lâche sur Celephais, une composition plus étrange qui mêle la voix d’Alberto Martínez « Noviembre Nocturno » en espagnol et quelques sonorités aériennes, avant que La Ascensión ne vienne renouer avec la saturation et l’agressivité. La dissonance fait évidemment partie de ce morceau riche et inhabituel, qui reprendra également des patterns Progressive inattendus mais travaillés, couplant chant clair et hurlements avant de nous offrir une nouvelle pause avec Épocas Venideras, un court titre qui laisse quelques choeurs se coucher sur une douce mélodie. The Green prendra rapidement la suite en alimentant le contraste entre riffs incisifs et parties vocales planantes agrémentées de claviers aériens, ce qui crée une véritable tornade d’influences diverses et complémentaires tout en restant intense à chaque instant, mais le groupe autorisera à nouveau la quiétude sur Esus Agápe, un interlude assez dansant. From the Scratch reviendra en douceur sur les sonorités inquiétantes sans oublier la saturation abrasive et les éléments plus bruts piochés dans des racines Pagan/Black Metal, puis c’est à nouveau la douceur qui se répand avec Unveiling the Final Curtain et ses tonalités planantes sombres. Le titre s’achève pour laisser To Finish, une dernière longue composition, user de rythmiques saccadées, de chant féminin et des éléments habituels du groupe tout en laissant les patterns explosifs nous surprendre une dernière fois.

As Light Dies n’a rien d’un groupe habituel. Leur style se trouve entre Black Metal, racines Progressive et ambiances AvantGardistes pour donner à The Laniakea Architecture Volume II cette touche surprenante et énergique en permanence sans renier la quiétude omniprésente.

80/100

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