Review 1706 : The 69 Eyes – Death of Darkness

The 69 Eyes, les Vampires d’Helsinki ressortent les crocs.

Depuis 1989, le groupe mené par Jyrki 69 (chant), Bazie (guitare/choeurs), Timo-Timo (guitare), Archzie (basse/choeurs) et Jussi 69 (batterie) règne sans conteste sur le Rock Gothique et le monde de la nuit. En 2023, le groupe annonce la sortie de Death of Darkness, son treizième album, chez Atomic Fire Records

Death of Darkness, le titre éponyme, est le premier à démarrer. On y retrouve ce groove lancinant et accrocheur aux racines Gothiques/Hard Rock en compagnie de la voix suave du chanteur, reconnaissable entre mille, mais également quelques parties plus agressives qui contrastent avec des refrains beaucoup plus doux. Le titre nous mène lentement à Drive, une composition plus énergique qui accompagnera à merveille vos virées nocturnes en voiture, et qui motivera instantanément les foules devant lesquelles le groupe jouera à l’avenir. Les leads perçants s’intègrent parfaitement à la rythmique, puis le groupe revient dans une quiétude sombre bercée par des claviers aériens avec Gotta Rock, un morceau où le vocaliste est mis à l’honneur, parfois soutenu par quelques choeurs, avant d’accueillir leur amie Kat Von D sur This Murder Takes Two, une balade sombre et inquiétante où les deux voix se rejoignent et se répondent harmonieusement. L’énergie refait surface avec California, un titre plus rythmé qui laisse les musiciens nous offrir une nouvelle dose de leur mélange entêtant et sensuel, mené d’une main de maître par un vocaliste qui ne se ménage pas. Call Me Snake prend la suite en compagnie de claviers rétro qui collent bien à cette ambiance sombre mais entraînante qui rappelle également l’âge d’or du Glam Rock avec une rythmique solide, puis Dying in the Night renoue avec une atmosphère plus apaisante, composée de sonorités douces et apaisantes. Le refrain entêtant couplé à ces sonorités paisible nous offre un véritable moment de répit avant que le groupe ne reparte sur un tempo plus élevé avec Something Real, mais bien que le rythme se montre légèrement plus vif, le groupe continue d’y insuffler sa touche planante et contrastée. La noirceur se montre par petites touches, puis elle disparaîtra lorsque Sundown débutera, laissant les harmoniques aux influences Psyché se mêler à la base habituelle des musiciens. On retrouvera cette ambiance mystérieuse jusqu’à la fin, y compris sur Outlaws, une ultime composition qui reste dans ce mélange inquiétant et pourtant entraînant que le seul les cinq vampires maîtrisent, et qui ravira les fans.

Une prise de risque assez limitée pour The 69 Eyes sur Death of Darkness, nous offrant dix compositions dans la veine de ce que l’on attend d’eux, avec tout de même un accent mis sur la douceur et les ambiance apaisantes. A voir ce que ces nouvelles créations donneront en live !

75/100

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