Review 1763 : Aran Angmar – Atavism & Dying Stars

Aran Angmar est de retour.

Après un premier album en 2021, le groupe international mené par Lord Abagor (chant, Evil Oath, Saille, ex-DunkelNacht) et Maahes (guitare, ex-Legion Massacre), puis complété par Simone Esperti (basse, ex-Murder Therapy, ex-The Burning Dogma) et Alessandro Cupici (batterie, Eonia Rise, Gatecloser) annonce la sortie d’Atavism & Dying Stars, son deuxième album, chez Hellstain Productions.

The Womb of Dreams, la première composition, instaure immédiatement une ambiance ritualistique pesante avant d’accueillir la première vague de riffs massifs, suivie par les parties vocales imposantes pendant que la double pédale fait rage. Si certaines parties sont plus majestueuses, le groupe n’oublie jamais ses racines agressives comme sur Cycles of Destruction et ses sonorités Old School abrasives et effrénées, qui intègre tout de même quelques voix claires pour accompagner les hurlements. Les tonalités épiques collent à la perfection aux accélérations sauvages tout comme à la dissonance d’Abyssal God, un titre plus pesant et solennel qui profite de sa lenteur pour placer des touches malsaines avant d’accélérer grâce à une batterie énergique. Le groupe revient dans un registre plus hostile avec The Antagonist et son blast ravageur, tout en créant la surprise avec son break incroyablement doux avant que la rage ne s’exprime à nouveau pour nous mener à An Astral Portrait et ses mélodies cosmiques qui ornent à la perfection une base solide. Les nombreuses parties vocales et autres choeurs donnent également une touche imposante à ce long morceau, suivi par Atavism & Dying Stars, le titre éponyme, qui laisse les leads inquiétants assombrir une rythmique épaisse mais parfois plus simpliste et lancinante. Le groupe exploite énormément ce contraste au sein du morceau avant de revenir dans une approche plus saccadée pour Spectral Enigma et ses rouleaux de double pédale dévastateurs qui appuient des choeurs pesants et sombres ainsi que certains passages étouffants. Des mélodies entêtantes nous guident sur le final jusqu’à The Poison Chalice, une dernière composition qui laisse quelques influences Pagan venir rythmer une charge accrocheuse et efficace avant de laisser le groupe développer des sonorités martiales jusqu’à la dernière note.

Le retour d’Aran Angmar se fait dans la puissance. Qu’ils soient bruts ou plus mélodieux, les riffs d’Atavism & Dying Stars sont toujours sombres et intenses, aidés par des choeurs pesants ou des éléments majestueux, créant une véritable atmosphère imposante.

90/100

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