Review 1857 : Imperial Crystalline Entombment – Ancient Glacial Resurgence

Imperial Crystalline Entombment s’est réveillé.

Créé aux Etats-Unis, le groupe dévoile son premier album en 2003, puis s’éteint l’année suivante. 

En 2023, Bleak (guitare, Aurora Borealis), IceSickKill (chant, J.J. Hrubovcak, House by the Cemetary, Divine Rapture, Azure Emote, ex-Monstrosity), Blisserred (basse, Sylvan Realm, Todesbonden, ex-Aurora Borealis) et Mammoth (batterie, Hate Eternal, J.J. Hrubovcak, Divine Rapture), réaniment le groupe qui dévoile Ancient Glacial Resurgence, qui sort chez Debemur Morti Productions.

Into A Frigid Bleak Infinity démarre avec un son Old School et un cri viscéral qui lance la machine à pleine vitesse, entre la double pédale ravageuse et les riffs tranchants. Le groupe intègre également quelques mélodies cinglantes lors des passages imposants, puis Eternal Subzero Torment prend la suite avec une approche relativement similaire qui donnera cependant plus de place aux harmoniques entêtantes dans les vagues de fureur. Quelques parties martiales s’intègrent également à la charge glaciale qui ralentit pour introduire Cataclysmic Glaciation et ses tonalités hypnotiques, qui finiront par accélérer à nouveau pour déverser toute leur fureur. Les influences nordiques resurgissent sur Of Blizzards And Banshees qui laisse l’agressivité placer des patterns saccadés entre deux explosions dévastatrices, créant un rythme très accrocheur qui nous mène à Ravaskeith’s Crystalline Return, un véritable recueil de leads cinglants. Les harmoniques entêtantes parviennent à tempérer les parties les plus virulentes et brutales avant de s’intégrer aux rafales rapides de Petrified Cadaverous Wastelands, qui offre également quelques passages majestueux. A nouveau, l’alternance de rythme se montre efficace sur ce titre qui cesse assez brutalement pour laisser place à Savage Blizzard Stabbings et à ses patterns saccadés sauvages qui intègrent également quelques chœurs hurlés et des sonorités inquiétantes sur le final. Le groupe enchaîne rapidement avec Opening The Arctic Imperial Gates qui n’hésite pas à faire appel à des harmoniques criardes pour compléter sa rythmique solide aux mélodies froides, avant de rester dans les rythmes effrénés sur Ancient Lords Of White Death et ses douces envolées apaisantes, qui s’enflammeront à leur tour. L’album prend fin avec Born To Freeze, une dernière composition qui mélange également les passages assassins avec des cris féroces et des leads cinglants, mais également un break imposant qui emprunte au Doom pesant.

L’hibernation d’Imperial Crystalline Entombment leur a permis d’apprivoiser à nouveau leurs tonalités glaciales pour nous offrir sur Ancient Glacial Resurgence un Black Metal Old School qui capture l’essence même de la fureur.

90/100

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