Review 1917 : Arborescence of Wrath – Inferno

Arborescence of Wrath s’est uni.

Créé par l’alliance de Jason Keyser (chant, Origin), Michel Beneventi (guitare, Until the Uprising), JP Battesti (guitare, ex-Monument of Misanthropy), Simon Schilling (batterie, Marduk, Eucharist, ex-Belphegor, ex-Panzerchrist) et Charles Collette (basse, ex-The Walking Dead Orchestra, ex-Benighted), le groupe annonce en 2023 la sortie d’Inferno, son premier album, chez Transcending Obscurity Records.

Le groupe attaque avec Wrath, une composition qui porte bien son nom, et qui va quasi-immédiatement exploser pour laisser les influences Death Metal se mêler à pleine vitesse. Si l’on retrouve principalement des patterns Brutal Death, le groupe propose des riffs relativement complexes et Old School, suivis par ceux de Carnage qui adopte sensiblement la même approche tout en incluant des éléments dissonants dérangeants à sa charge. Blast et harmoniques tranchantes s’unissent pour créer une base violente aux hurlements épais, mais le mélange sait également ralentir pour laisser un sample apporter des sonorités inquiétantes avant de s’enflammer à nouveau pour nous mener à Hangman, où les mélodies rencontrent des cris sauvages. Les patterns lourds et accrocheurs se succèdent, rendant la déferlante inarrêtable avant que Relentless Infights ne prenne la suite avec sa mélodie introductive, évidemment suivie par le retour de la saturation ainsi que d’une voix radiophonique, puis de cette vague de puissance brute. Riffs saccadés et ambiance pesante se rejoignent avant un final plus apaisant, suivi de près par Holier Than You et ses touches mélancoliques, qui seront rejointes par une voix féminine intense, puis écrasées par la rythmique massive habituelle dans une atmosphère apocalyptique. A peine le titre terminé, Cleansing Termination prend la suite pour nous molester à son tour, laissant batterie, riffs et parties vocales agressives nous clouer au sol, usant notamment de patterns Old School vifs et ravageurs pour soutenir les harmoniques folles. Temple of Ashes nous saute immédiatement à la gorge, utilisant une approche similaire au morceau précédent tout en proposant des parties de guitare plus chiadées et insistantes pour recréer cette sensation de malaise entêtant, puis le son devient presque majestueux pour Repentance, qui n’hésite pas à ponctuer sa violence continue avec de très courtes envolées aériennes. Le titre ne nous laisse quasiment aucun moment de répit, et il cèdera finalement sa place à Into Everlasting Fire, une reprise du groupe américain Immolation, dont les riffs sont parfaitement respectés pour mettre le point final à cet album dans la violence.

Arborescence of Wrath n’a pas menti : ils nous entraînent avec Inferno dans une tornade de rage à la sauce Death Metal, mêlant hurlements sauvages, riffs effrénés et blast dévastateur, tout en intégrant une touche de folie et de complexité. Une belle première offrande !

90/100

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