Review 1950 : Zornheym – The Forgotten Inmates

Nouvelle expérience pour Zornheym sur The Forgotten Inmates, son nouvel EP.

Alors que Zorn (guitare/basse, Aktiv Dödshjälp, ex-Dark Funeral, ex-Devian), Scucca (guitare/chant, Encrowned), Bendler (chant) et Steve Pygmalion (batterie, Ghostkid) nous ont déjà offert deux albums pour présenter leur univers entre Black et Death Metal Symphonique, le groupe a décidé de reprendre quatre titres en acoustique.

On retrouve immédiatement l’ambiance claustrophobique inquiétante sur Keep the Devil Away, où la voix de Bendler se montre encore plus démonstrative, nous menant à travers les mélodies entre envolées lyriques et grognements terrifiants. Quelques choeurs s’ajoutent à la composition rythmée, puis Slumber Comes in Time vient adoucir l’atmosphère avec une approche plus Folk chantée en suédois, où le vocaliste est rejoint par différentes voix avant de dévoiler la version de Whom the Night Brings… que le groupe nous avait offerte lors des différents confinements. Une approche simplifiée de ce titre si accrocheur et entêtant qui séduit à nouveau sans mal, laissant le refrain résonner dans notre esprit comme un signe annonciateur de la fin des temps. Les choeurs sont tout aussi importants dans ce titre qu’ils le sont dans l’aspect solennel sur Corpus Vile, où le chanteur demeure dans l’infinie obscurité pour proposer cette version acapella grâce à des voix fantomatiques qui l’accompagnent jusqu’à Garde le Diable Éloigné, dernier titre et version française du premier morceau de l’EP. Je tiens à noter le travail effectué sur la prononciation et le rythme des paroles, qui est tout simplement impressionnant.

Alors que je suis généralement très peu friand des versions acoustiques, Zornheym réussit à nouveau à me captiver en donnant une toute autre dimension à quatre de ses titres phares sur The Forgotten Inmates. Bravo !

95/100

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