Review 2009 : Revulsed – Cerebral Contamination

Le retour de Revulsed est marqué par un second album.

Huit ans après le premier, Jayson Sherlock (batterie) et Damien Miriklis (chant) nous dévoilent Cerebral Contamination, avec l’aide d’Everlasting Spew Records.

Le duo remercie Sheldon D’Costa (guitare, Incarnate) qui a enregistré guitare et basse, ainsi que Mark Smith (basse), qui ont récemment quitté la formation.

Le groupe démarre avec Dawn Of Inhuman Savagery, un sample introductif qui laisse les grondements et les riffs en arrière-plan jusqu’à ce qu’Equitable Sufferance ne vienne frapper avec un son Old School gras et immédiatement efficace. Les riffs saccadés et les grognements rauques rendent le morceau extrêmement agressif, même lors des passages légèrement plus complexes ou plus vifs que l’on retrouve aussi sur la lourde et explosive Asomatous Existence, qui place souvent ses harmoniques tranchantes dans sa rythmique effrénée. La composition est parfaite pour toute sorte de mosh plus ou moins organisé, tout comme Delusional Servitude qui nous déverse double pédale et riffs violents à toute allure en proposant également quelques influences plus sombres. Beyond The Depths Of The Subconscious ne prendra pas non plus de pincettes et intègrera à son rouleau-compresseur des leads torturés ou des patterns dansants avant de s’en remettre à une quiétude inquiétante pour dévoiler Perditional Enslavement et sa délicatesse inexistante qui nous piétine à chaque frappe, chaque riff et chaque borborygme. On notera tout de même la technicité permanente des musiciens qui fait également rage sur Nefarious Devourment, un autre titre parfait pour s’échauffer ou se briser la nuque sous un son dévastateur, qui freinera légèrement avant le final, laissant place à Monotheistic Postulation et ses patterns groovy et accrocheurs. Le morceau est assez court, tout comme Inconceivable Hallucinations, mais les deux vont vous donner des envies de frapper violemment l’objet le plus proche avant de headbanguer furieusement, puis de répéter l’opération sur Deistic Repudiation qui ne nous offrira pas plus de répit. Le solo et le break donnent au groupe l’opportunité de ralentir pour devenir incroyablement oppressants, puis c’est avec Cerebral Contamination, un titre très court mais efficace que le groupe met fin à l’album sans jamais se détacher de cette violence continue et surtout complexe.

Revulsed a conservé intacte sa recette de l’ultra-violence, tout en la combinant à celle de la technique sur Cerebral Contamination, un album qui respecte à la lettre la puissance des sonorités Old School.

80/100

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