Review 2013 : Funeral Vomit – Monumental Putrescence

Funeral Vomit est prêt à nous déverser Monumental Putrescence, son premier album.

Créé en 2020 en Colombie par O. Vomit (guitare/chant), J. Incinerator (batterie) et H. Mortum (basse), le groupe recrute Y. Crucifixor (guitare) avant de signer chez Xtreem Music pour finaliser son album.

Intro (The Entombment) place immédiatement les bases d’une noirceur envahissante, complétée par une voix étrange avant qu’Immense Morbidity ne dévoile des riffs gras et Old School, auxquels s’ajoutent des leads criards et vociférations infernales. Le mélange reste épais et agressif en toutes circonstances, même lorsque le tempo ralentit pour placer les harmoniques tranchantes, mais aussi sur The Mortuary Moon où les sonorités lentes et pesantes qui sévissent sur la première partie du morceau. Le groupe proposera de petites éruptions furieuses et énergiques avant de laisser une mélancolie inquiétante nous mener à Spectral Parasite, titre où les riffs saccadés s’empilent pour créer un véritable océan de violence sous un mix incroyablement sale, puis c’est avec Cadaveric Apparition que le blast imposera un rythme effréné. La composition n’est qu’agressivité pure, mais elle s’apaisera avec le final, suivi par Interlude (Towards the Abysmal Doom), où des sonorités proches de l’introduction prendront place avant qu’elles ne soient enflammées par Monumental Putrescence, le titre éponyme, qui déploie un son lancinant hanté par les hurlements caverneux. Une accélération morbide apparaît vers le milieu du morceau, empruntant des influences Thrash plus sauvages, puis le son s’éteint pour laisser la courte mais massive Necromantical Winds dévoiler des racines Death/Grind abrasives et frénétiques avant que Swarming Pestilence, une composition de presque six minutes, ne vienne nous écraser. Les riffs morbides et apathique collent parfaitement à la personnalité musicale du groupes, qui laissera parfois la batterie placer sa double pédale tout en conservant l’atmosphère oppressante avant de nous abandonner sur la sombre Outro (The Sinister Mist) pour clore l’album comme il a commencé.

Le son de Funeral Vomit est un mélange entre Death/Doom pesant, un mix Old School dégoulinant, une lenteur cauchemardesque et des accélérations vives. On regrettera cependant la durée de Monumental Putrescence, un bon album mais qui est rapidement englouti.

80/100

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