Review 2069 : Stages of Decomposition – Raptures of Psychopathy

La violence s’exprime à nouveau chez Stages of Decomposition.

Dix ans après leur premier album, Salvador Rodriguez (basse/chant, Exhumer), Daniel Smoo (batterie/chant, Exhumer, Profanacion, Lithopaedia), Cesar Barajas (guitare) et Marco Aromatario (guitare, Exhumer, ex-Corpsefucking Art) dévoilent Raptures of Psychopathy, leur deuxième album, chez Gore House Productions.

Le groupe oubliera toute trace de douceur dès que Drilling Of The Cerebellum débute, d’abord par le sample descriptif d’une scène de crime, puis avec des riffs Old School violents et inarrêtables. Les hurlements et les infrabasses renforcent la violence évidente  que l’on retrouve à la même puissance sur What Lies Within et ses patterns hachés sous la déferlante rythmique grasse. Le titre semble composé d’un assemblement de moshparts auxquels s’ajoutent les parties vocales sauvages, puis c’est avec Beast of Jersey que le groupe enchaîne, tout en restant ancré dans ce son gras et énergique qui n’aura aucun mal à séduire les amateurs de violence brute. Le groupe nous autorise un moment de répit avec le sample qui débute Killing Under Possession, mais le blast et les vociférations reprennent rapidement leur place pour nous piétiner grâce à des riffs groovy accrocheurs, puis avec Murder By Proxy et son approche chaotique grâce aux leads tranchants et saccadés. Les infrabasses apportent cette touche de lourdeur massive qui se propage à Skid Row Slasher et à sa rythmique imposante qui ne nous laisse pas un seul moment pour reprendre notre souffle. Pas non plus de temps à perdre avec Carve Out The Eyes, un titre court qui laisse la batterie rythmer ses assauts sonores dévastateurs où guitares et hurlements se répondent sans mal, puis Fetal Devourment laisse l’horreur prendre possession des premiers moments de la composition avant de laisser les musiciens se déchaîner avec toute leur puissance habituelle. La rage reprend immédiatement vie avec Crawl Space Burial, une composition très régulière à première vue, puis qui ralentit pour devenir plus pesante avant d’accélérer à nouveau, puis Human Extermination place ses dévastatrices touches de fureur à toute allure, intégrant même, quelques patterns plus complexes pour nourrir la violence. L’album se termine avec Mass Psychosis, titre où le blast et les riffs ultra-rapides remplacent vite le sample pour mieux se terminer en moshpart entraînante, finalement soufflée par l’infrabasse.

Si vous aimez le Brutal Death, vous aimerez Raptures of Psychopathy. Pourquoi ? Stages of Decomposition prend tous les éléments de ce style et les aligne sous un mix Old School gras et épais, rien de plus, rien de moins !

85/100

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