Review 2156 : Vrykolakas – Nocturnal Dominion Of Death

Vrykolakas apporte le chaos avec son cinquième album.

Intitulé Nocturnal Dominion Of Death, il prend vie grâce à Andy (chant), Khairil (guitare/chant) et Edi (batterie), qui le dédient à la scène Singapourienne et internationale.

Dès les premières secondes de Darkness Consumes the Soul, le groupe nous replonge dans la scène Death Metal des années 90 avec des riffs gras mais accrocheurs, complétés par la suite par des parties vocales solides. Les plus fidèles auditeurs constatent une bonne amélioration du mix propice à la dévastation ainsi qu’aux leads sanglants qui continue sur l’épaisse Ascension of the Knowledge et sa rythmique implacable ponctuée de quelques parties plus saccadées qui encadrent les déferlantes de rage. Les hurlements s’assombrissent vers le final, qui nous mènera à Foretaste the Divine Wrath où le blast mène la charge faite de sonorités Old School brutes seulement interrompues par de rares parties très légèrement plus calmes. A nouveaux, les harmoniques sèment le chaos dans les vagues violentes, puis c’est avec The Forbidden Hope for Death que les musiciens nous piétinent sans relâche tout en conservant ce côté groovy entêtant tout en apportant des pointes de technicité de temps à autre. Hind’s Vengeance at Uhud débute avec une corne de brume pour nous mener au coeur de la bataille, suivi de près par des choeurs guerriers qui accompagnent les riffs belliqueux qui mènent à un final plus planant, mais l’atmosphère reste pesante sur Convenants Leading to Sa’ir, le morceau suivant, qui compte cette fois-ci sur des patterns plus modernes. Les moshparts efficaces s’enchaînent naturellement dans ce climat agressif, puis Bilateral Venomous Assault prend immédiatement la suite avec des riffs motivants et ravageurs qui s’enflamment régulièrement. Une touche plus mélodieuse et inquiétante apparaît peu après le centre du morceau, puis c’est avec la vive From Hellfire Comes the Spawn que le trio infernal va déverser toute la puissance de feu qu’il lui reste, que ce soit avec sa double pédale sauvage, ses vociférations volcaniques ou ses riffs furieux.

Impossible de ne pas prendre conscience de l’évolution de Vrykolakas. Avec son mix plus gras et plus puissant que les albums précédents, Nocturnal Dominion Of Death se transforme en véritable éruption de fureur Old School digne des monuments des années 90 !

95/100

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