Review 2163 : Necrot – Lifeless Birth

Necrot garde le cap avec son troisième album.

Mené par Luca Indrio (guitare/chant/basse, ex-Acephalix, ex-Vastum), Chad Gailey (batterie, Mortuous, Stormkeep, Vastum) et Sonny Reinhardt (guitare, Saviours, Vorlust), Lifeless Birth sort chez Tankcrimes près de quatre ans après son prédécesseur.

Le groupe frappe fort dès Cut the Cord, un premier titre au son rocailleux intransigeant qui nous permet de découvrir ou redécouvrir son approche Old School et saccadée du Death Metal, surmonté par des parties vocales puissantes. Le titre est tout ce qu’il y a de plus classique, intégrant quelques leads tranchants avant de laisser place à Lifeless Birth et ses tonalités lourdes, créant un contraste avec les quelques harmoniques plus planantes mais aussi avec les racines Heavy du solo qui s’installe à toute allure dans une rythmique solide. Superior prend immédiatement la suite en proposant une nouvelle vague de sons rapides nourris au blast et aux influences les plus agressives, mais c’est surtout la régularité du matraquage qui marque. Le tempo ralentit à peine lorsque les guitares sanglantes apparaissent, alors que Drill the Skull propose un son beaucoup plus haché dès ses premières notes, laissant le groupe développer ses riffs les plus groovy et accrocheurs, rendant mêmes les refrains très fédérateurs. Le trio s’enflamme vers le milieu du morceau avec une explosion plus vive, mais la lenteur retrouve sa place avant de laisser les rênes à Winds of Hell qui apporte sa touche de complexité, parfaitement associée à l’ambiance vindicative. Avec Dead Memories, c’est une pointe de mystère que les musiciens intègrent à leur assaut malveillant, mais le solo place des éléments très mélodieux surprenants avant de laisser The Curse refermer l’album avec plus de huit minutes de Death Metal, d’abord très massif puis teinté d’une certaine douceur inquiétante avant de revenir à son rythme de croisière.

Pour son troisième album, Necrot est resté en accord avec ses racines Old School. En sept compositions, Lifeless Birth nous offre quarante minutes de son ravageur et de riffs pesants qui vont faire remuer le crâne à bon nombre d’aficionados !

85/100

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