Review 2565 : Avatarium – Between You, God, the Devil and the Dead

Nouveau recueil pour Avatarium.

Intitulé Between You, God, the Devil and the Dead, il est il est le sixième pour le groupe suédois mené par Marcus Jidell (guitare/claviers, The Doomsday Kingdom, ex-Royal Hunt…), Jennie-Ann Smith (chant), Mats Rydström (basse, Abramis Brama, Knights of the Realm) et Andreas Johansson (batterie, Royal Hunt, The Doomsday Kingdom, ex-Narnia), et sort chez AFM Records.

L’aventure débute entre le gras du Stoner et les claviers lumineux accompagnés de choeurs sur Long Black Waves, un premier titre assez apaisant et entêtant qui laisse largement place au chant de Jennie-Ann et à sa douceur envoûtante. Les touches planantes et les quelques harmoniques se joignent au mélange pour leur apporter cet aspect épuré, mais les refrains plus épais contrebalancent la quiétude qui disparaît à nouveau pour laisser I See You Better In The Dark revenir avec une rythmique puissante et des racines Blues. Les influences Hard Rock sont également présentes dans le solo, mais le mélange reste assez constant et efficace avant de faire place à la douce My Hair Is On Fire (But I ll Take Your Hand) où la vocaliste et des claviers prennent d’abord place. Ils sont rapidement suivie par des riffs épais et imposants qui apparaissent de temps à autre pour faire de cette composition l’une des plus contrastées de l’album, comme en témoigne ses derniers instants avant que Lovers Give A Kingdom To Each Other ne récupère le flambeau, présentant une certaine simplicité entraînante. On sent une pointe de saturation serpenter en arrière-plan pendant que le groupe explore ses influences Rock Progressif, mais elle se fera finalement entendre avant de s’enflammer avec Being With The Dead qui renoue avec le son chaud et groovy, mais aussi une atmosphère un peu plus occulte. Le solo se montre également assez syncopé et singulier qui colle à la pesanteur du morceau, mais on enchaîne sur Until Forever And Again qui reste dans ce son massif et parfois même inquiétant grâce aux claviers et aux leads mélancoliques. Le morceau revient un peu aux origines de la formation, alternant passages intenses et moments de flottement, laissant finalement place à Notes From Underground où d’autres influences, plus orientales, viennent teinter le son. Percussions et harmoniques prennent alors des couleurs plus chaleureuses, toujours assombries par le Doom pesant de cette instrumentale assez courte, puis l’album prend fin avec le titre éponyme, Between You, God, the Devil and the Dead, qui se montre comme la power ballad entre piano et voix, progressivement rejoints par les autres instruments pour un final intense.

Entre retour aux sources et influences nouvelles, Avatarium reste l’un des projets les plus diversifiés mais cohérents que je connaisse. Chacun trouvera quelque chose qu’il aime sur Between You, God, the Devil and the Dead, qui continue sur le même chemin que ses prédécesseurs.

80/100

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