Review 2691 : Conan – Violence Dimension

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Nouveauté du côté de Conan !

Depuis leur dernier album, Jon Davis (guitare/chant, Ungraven, DOS), et Johnny King (batterie, Dread Sovereign, Krawwl, Malthusian) ont recruté le bassiste David Ryley (ex-Fudge Tunnel, ex-Ungraven) et c’est avec lui qu’ils signent chez Heavy Psych Sounds Records pour sortir leur sixième album, Violence Dimension.

Foeman’s Flesh débute avec un son assez lent mais très abrasif et qui devient encore plus lourd lorsque basse et batterie entrent en jeu, puis clairement oppressant lorsque les hurlements de Jon apparaissent en arrière-plan. La rythmique évolue avec des patterns plus ou moins réguliers, laissant le flot dissonant provoquer des accès de violence ou au contraire nous écraser au sol avant que le larsen final ne nous conduise à Desolation Hexx et à ses riffs gras mais accrocheurs qui prennent le relai avec une approche assez similaire. Là encore, le trio propose un son très pesant complété par quelques harmoniques stridentes avant d’accélérer une ultime fois pour laisser place à Total Bicep qui profite de racines plus vigoureuses pour afficher une agressivité et des patterns saccadés, mais aussi des passages très ralentis où on se sent écrasé par cette puissance brute, mais également torturés par les leads chaotiques avant que le son ne disparaisse progressivement. On enchaîne avec le morceau éponyme Violence Dimension qui nous laisse respirer un peu lors de ses premiers instants, mais qui se montre rapidement inquiétant et progresse doucement vers une distorsion plus épaisse. Le titre reste presque exclusivement instrumental, se réservant tout de même quelques cris sur un final encore plus massif avant que Frozen Edges of the Wound ne prenne sa place et ne distille sa propre graisse auditive éraillée avec quelques sursauts plus vifs, mais le titre est relativement court, tout comme Warpsword qui passerait presque pour du Grind, autant grâce à sa vitesse que sa durée. Ocean of Boiling Skin s’impose ensuite pour proposer sa marche motivante, mais également ses tonalités sombres qui interrompent la progression avant de nous laisser endurer les riffs tel un fardeau qui devient de plus en plus étouffant, jusqu’à prendre fin.

Certaines versions de l’album contiennent également un huitième morceau, Vortexxion, qui nous inonde d’abord de dissonance et de larsens dans une approche assez bruitiste et étrange.

On prend les mêmes et on recommence avec Conan ! Tel une machine bien huilée, le groupe nous propose un lot de riffs gras et obsédants avec les compositions de Violence Dimension, que j’ai déjà hâte de retrouver en live !

85/100

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