Review 2706 : Insineratehymn – Irreverence of the Divine

Retour d’Insineratehymn.

En 2025, Miguel Martinez (basse), Abraham Garcia (batterie), Frank Montero (guitare/chant) et Demitree Rivera (guitare) signent chez Memento Mori et Rotted Life pour annoncer la sortie de leur troisième album, Irreverence of the Divine.

L’album débute en douceur avec Revelations…, une introduction assez mystérieuse qui nous mène lentement à Irreverence of the Divine, le titre éponyme qui frappe sans ménagement avec des riffs solides auxquels on ajoute les vociférations de Frank. Le groupe reste dans une approche Old School grasse et assumée comme avec ce solo torturé, puis avec Cosmic Abominations qui place une double pédale ravageuse sous des riffs sanglants qui nous piétinent abondamment. On continue avec Delusive Ominscience, titre un peu plus long qui reste sur des patterns accrocheurs et virulents mais qui n’hésite pas à ralentir pour permettre aux leads d’adopter leurs touches sombres ou au contraire de devenir plus tranchants, laissant le groupe continuer son massacre sur Sempiternal Suicide où la rythmique reste toujours aussi puissante. Les riffs filent à une allure soutenue qui colle parfaitement à la démarche violente et aux hurlements massifs, mais également à ces leads furieux, alors que Mephitic Anamnesis va mettre la basse à l’honneur avec un mix épais et assommant, mais également quelques parties plus complexes. Covenant of the Virtuous prend le relai avec une nouvelle dose de brutalité ultra-efficace, permettant aux quatre musiciens de se déchaîner sur leurs instruments peu importe l’allure, comme on le constate avec le break lourd, mais Visage of the Infinite va rapidement prendre la suite avec une touche assez différente. A nouveau, le morceau est assez long, permettant une intro inquiétante mais également des passages angoissants ou des leads travaillés avant la charge finale qui mène à Acolytes of God’s Disease et à sa rage évidente que l’on ressent en un rien de temps. Le morceau reste très constant avant de finalement laisser sa place à Empyrean Desolation où des tonalités claires similaires à l’introduction viennent malheureusement nous annoncer la fin de l’album.

Le Death Metal très direct et sans compromis d’Insineratehymn leur permet la création de riffs solides, qu’ils garnissent à volonté de leads cinglants. Irreverence of the Divine nous donne immédiatement l’envie de secouer frénétiquement le crâne !

90/100

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