Review 2736 : Sudden Death – In Sinner Hate

Sudden Death revient avec un quatrième album.

Formé en 1997 en Italie et aujourd’hui composé de Luis Maggio (chant, Bloodtruth, ex-Escatology), Giorgio « Giorgioni » Cifuni (guitare, Undertakers), Francesca Mancini (guitare, Necrosy, Chaos Rising), Giuseppe Ciurleo (basse, ex-Escatology) et Emanuele Aleo (batterie, Sky Mob, live pour Svart Vinter), le groupe s’allie à Time to Kill Records pour la sortie d’In Sinner Hate.

On démarre sur In Sinner Hate, l’introduction éponyme qui nous présente un univers chaotique et dévasté avant de laisser The Modern Pharisee nous assommer avec un groove brut qui semble déjà prometteur pour nos nuques. L’approche saccadée et les parties vocales corpsegrinderesques empruntées au Brutal Death collent parfaitement avec les harmoniques stridentes, puis c’est avec une touche de complexité que Destined to Fall se lance, affirmant ses riffs virulents. La composition est cependant un peu courte, et elle laisse rapidement place à The World is Hate qui nous frappe avec des patterns assez similaires, usant de parties lead plus entêtantes pour compléter une rythmique solide taillée pour le live. On notera aussi quelques racines Thrash avant un passage plus lourd, mais Living Corruption va prendre le relai avec quelques touches de dissonance et des palm-mutes sauvage qui entretiendront le mosh avant de nous offrir des choeurs occultes pour clore le titre. The Beast Awakening frappe à son tour, se transformant en véritable avalanche de rage au rythme très changeant qui passe d’une moshpart à un torrent de haine en un rien de temps, puis Channelling Misery prend sa place en distillant une recette comparable orientée vers un groove assez sec et efficace. Le solo est toujours aussi torturé, mais la touche de folie de la rythmique nous emportera vers The Torture Wheel qui sera sans aucun doute une autre dose de brutalité et de pit en ébullition en live, puis Acidic Ways of Parity viendra nous donner envie de remuer le crâne en permanence grâce à cette touche mi-grasse, mi-déchaînée. On continue sans aucune forme de pitié sur Human Death Machine où le growl massif est parfois complété par un scream plus perçant pendant que le reste du groupe se déchaîne, puis The Human Demise vient mettre les derniers coups avec ses propres riffs convulsifs, qui enchaînent les accélérations jusqu’à prendre fin.

Bien que la comparaison avec l’un des géants américain de la scène Death Metal soit inévitable pour Sudden Death, le groupe nous propose sur In Sinner Hate plus qu’un jeu de mots, mais bien de véritables riffs faits de moshparts et autres soubresauts violents taillés pour la scène.

80/100

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