Live Report : U2 – Stade de France (93)

U2 - Paris

Si mon frère ne me l’avait pas proposé, je ne serais probablement jamais allé voir U2. Pourtant, ce mythique groupe de rock irlandais né en 1976 a donné le 25 juillet 2017 au Stade de France un concert exceptionnel !

C’est pour célébrer les trente ans de leur album considéré comme le plus célèbre, The Joshua Tree, qu’ils ont pris possession de la scène comme peu en sont capables de le faire à leur âge. Je passerais mon tour pour la prestation de Noel Gallagher’s High Flying Birds, puisque je le serais simplement en dehors de l’enceinte du concert à discuter avec mon frère, mais de ce que j’en ai entendu, les titres sonnent plutôt bien, quoi qu’ils se ressemblent un peu trop à mon goût. Un bon quart d’heure avant le début programmé du show, nous prenons place dans les gradins sur les sièges qui nous sont réservés, une bière à la main. Je noterai l’avancée de scène qui dispose également d’un clavier et d’une batterie, permettant au groupe entier d’y jouer ! Autre fait important, j’ai été contraint de n’utiliser que mon appareil photo numérique compact au lieu de l’hybride, ceux-ci étant interdits aux spectateurs.

 

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Une entrée en scène très simpliste, alors que le soleil n’est même pas couché. Les musiciens avancent lentement vers l’avancée de scène : Larry Mullen Jr s’installe derrière son kit de batterie minimaliste, alors qu’Adam Clayton (basse) et The Edge (guitare) prennent leurs instruments, puis Bono (chant) lance le coup d’envoi. Quelques titres que tous les fans connaissent sur le bout des doigts. Les musiciens semblent tous être heureux d’être de retour en France au vu des sourires qui s’affichent sur leur visage.
Lorsque le groupe quitte l’avancée, c’est pour rejoindre la scène principale et nous interpréter l’intégralité de The Joshua Tree, dont le style alternera entre Rock, Post-Rock et quelques morceaux plus calmes. L’interprétation met le public en transe, et la foule entière chante en choeur leurs morceaux. L’album est d’une telle richesse qu’il comblera les fans de balades ainsi que les amateurs de rythmiques plus lourdes et atmosphériques. Sur le dernier extrait de leur cinquième album, Patti Smith les rejoindra sur scène pour une interprétation touchante, pour quiconque connaît l’histoire de Mothers Of The Disappeared. Après un premier au revoir, le groupe reviendra sous les acclamations pour quelques incontournables, dont un extrait du prochain album, The Little Things That Give You Away. Heureux, ils quittent à nouveau la scène sous les applaudissements du Stade de France au grand complet.

 

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Bien qu’éloigné de mes standards musicaux, je suis forcé d’admettre que U2 est un groupe qui prend possession de la scène pour ne plus la lâcher. Les écrans géants et le son extrêmement bien mixé du Stade de France leur rend hommage, et même si nos places étaient sur le côté droit de la scène, la visibilité autant que le son étaient parfaits. Pour une double première (la salle ainsi que le groupe), c’est une réussite totale. Merci messieurs pour cette expérience hors du commun.

 

Setlist : The Whole of the Moon (The Waterboys) on tape – Sunday Bloody Sunday – New Year’s Day – Bad – Pride (In the Name of Love) – Where the Streets Have No Name – I Still Haven’t Found What I’m Looking For – With or Without You – Bullet the Blue Sky – Running to Stand Still – Red Hill Mining Town – In God’s Country – Trip Through Your Wires – One Tree Hill – Exit – Mothers of the Disappeared (with Patti Smith)
Rappel : Miss Sarajevo (Passengers cover) – Beautiful Day – Elevation – Vertigo – Ultraviolet (Light My Way) – One – The Little Things That Give You Away

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