Review 654 : Slithering Decay – Aeons Untold

Slithering Decay sort son premier album.

Créé en 2017 en Belgique, le groupe se forme autour de Jörgen (chant/guitare, Theudho, Weihan), Niko (guitare/choeurs, ex-Tyrant’s Kall), Tomas (basse, Human Vivisection, ex-Storm upon the Masses) et Bart (batterie, ex-Storm upon the Masses, ex-Fleshmould). Après deux démos, voici Aeons Untold.

Avec ces dix titres, le groupe nous présente ou nous confirme ce son agressif et mélodieux à la fois, qui prend clairement son inspiration dans le Death suédois des années 90. On le comprend immédiatement avec la rapide Metaphysical Iconoclasm et ses harmoniques tueuses, mais aussi avec Bloodstained Tears et ses leads déchirants qui s’ajoutent à une rythmique solide et accrocheuse. On reste dans cet univers sanglant et morbide avec Orgy of Flesh, une composition complétée par ces hurlements bestiaux qui nous content des horreurs, ou avec la martiale Embedded in Hollowness. Le titre est également accrocheur, mais on le sent assez malsain et sombre, tout comme Internal Dismay, un morceau groovy qui tire parti des harmoniques. Psychotic Ecstasy mélange tonalités grasses et leads tranchants, puis le tempo accélère avec Verminous Flood, le titre le plus violent de l’album. Si la rythmique est rapide et abrasive, les leads sont plus aériens, offrant un contraste saisissant, puis la courte Resurrected in Chaos frappe avec des riffs bruts et même les harmoniques ne parviendront pas à calmer cette fureur. Doomsday Prayer nous porte avec violence sur la fin de l’album, entre ces patterns agressifs, ce son abrasif, ces hurlements doublés de choeurs et ces mélodies prenantes mais sombres, puis Blood Unforeseen clot définitivement l’assaut avec une dernière composition martiale et sanglante comme on les aimes.

Si vous aimez le son suédois, Slithering Decay ne peut que vous plaire. Aeons Untold est un recueil de pur Death Metal Old School à la suédoise qui ne vient pourtant pas de Suède, mais qui nous fait vibrer au son de ces harmoniques sanglantes.

75/100

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